Abstracts
Abstract
This paper analyses the importance of love relations and sexuality in Soviet film for Chinese socialism in the 1950s and 1960s. By looking at the movement of Soviet women across the Sino-Soviet border — in films and as part of film delegations — I highlight the international circuits of gender that shaped socialist womanhood in China. I examine Chinese discussion of Soviet film stars including Marina Ladynina, Vera Maretskaia, and Marina Kovaleva. I locate the movement away from 'fun-loving post-revolutionary' womanhood associated with Ladynina to socialist womanhood located in struggle and partisanship within the larger context of Maoist theory and Sino-Soviet relations. In my examination of debates over which female film stars were appropriate for China I draw out celebrated and sanctioned couplings of Chinese and Soviet film heroines, such as the links made between Zoya and Zhao Yiman. By looking at how Soviet film stars became part of Chinese political aesthetics, sexuality and love emerge as more important to our understanding of womanhood in Maoist China than has been recognized by most scholars of gender in China. This approach therefore offers a new perspective on Maoist ideologies of gender with its emphasis on non-Chinese bodies as constitutive of gender subjectivities in Maoist China. I argue that while gender in Maoist China was primarily enacted on a national level, internationalism and international circuits of gender were central to its articulation.
Résumé
Cet article analyse l’importance des relations amoureuses et de la sexualité dans les films soviétiques dans le socialisme chinois des années 1950 et 1960. En examinant le mouvement des femmes soviétiques de part et d’autre de la frontière sino-soviétique – dans les films et comme membres des délégations de films — l’auteur fait ressortir les circuits internationaux des rapports hommes-femmes qui ont façonné l’image de la femme dans la Chine socialiste. Elle examine le point de vue des vedettes du cinéma soviétique comme Marina Ladynina, Vera Maretskaia et Marina Kovaleva par rapport à la Chine. Elle situe le mouvement loin de l’image de la femme « post-révolutionnaire qui aime s’amuser » associée à Marina Ladynina et plus près de l’image de la femme socialiste des conflits et de la partisannerie dans le plus vaste contexte de la théorie maoïste et des relations sino-soviétiques. Dans son examen des débats permettant d’établir les vedettes féminines du cinéma qui étaient appropriées pour la Chine, l’auteur retient les héroïnes des couples célèbres et approuvés des films chinois et soviétiques, comme celui de Zoya et Zhao Yiman. En examinant la façon dont les vedettes du cinéma soviétique ont fait partie de l’esthétique politique chinois, l’auteur fait ressortir que la sexualité et l’amour sont plus importants dans sa perception de la femme dans la Chine maoïste qu’ils ne l’ont été pour la plupart des spécialistes des rapports hommes-femmes en Chine. En conséquence, cette approche offre une nouvelle perspective des idéologies maoïstes des rapports hommes-femmes grâce à l’intérêt particulier qu’elle accorde aux entités non- chinoises comme parties constituantes des subjectivités associées aux rapports hommes-femmes dans la Chine maoïste. L’auteur fait valoir que bien que les rapports hommes-femmes dans la Chine maoïste étaient surtout édictés au niveau national, l’internationalisme et les circuits internationaux des rapports hommes-femmes étaient au centre de leur articulation.