Abstracts
Abstract
This article examines the two visions of Rome put forward by Fascist dictator Benito Mussolini and Pope Pius XI and the tensions they caused. The rivalry between the two men over the meaning of the Roman landscape became sharper in the 1930s when the Fascist regime transformed the Eternal City through extensive demolition and increasing archaeological activity in the city. Pius XI increasingly viewed these activities as an attempt to “paganize” Rome. The Pope’s fears over paganism came to a head in the days of Adolf Hitler’s famous visit to Italy in May 1938. The development of closer relations between Fascist Italy and Nazi Germany made Pius XI increasingly concerned about what he called the “neo-pagan” nature of these ideologies. Ultimately, the cityscape of Rome was transformed into a kulturkampf between Fascism and the Vatican which not only gives us a fuller picture of the seemingly cordial relations between Pius and Mussolini in the 1930s, but also reveals Fascism as a political religion inevitably in conflict with the other religion, Catholicism, which saw Rome as its own.
Résumé
Cet article analyse deux visions de Rome, l’une exprimée par le dictateur fasciste Benito Mussolini, et l’autre par le pape Pie XI, ainsi que les tensions qu’elles ont créées. La rivalité entre les deux hommes en ce qui a trait à la signification du paysage romain s’accroît dans les années 1930 alors que le régime fasciste transforme la Ville éternelle en la démolissant considérablement et en augmentant l’activité archéologique. De plus en plus, le pape Pie XI voit dans ces actions une tentative pour « paganiser » Rome. Les craintes du pape à ce sujet prennent forme au cours de la célèbre visite d’Adolf Hitler en Italie au mois de mai 1938. L’évolution des relations étroites entre l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie fait craindre de plus en plus à Pie XI ce qu’il appelle la nature « néo-païenne » de ces idéologies. Au bout du compte, le paysage de Rome est transformé en un kulturkampf entre le fascisme et le Vatican, ce qui nous donne non seulement une image plus complète des relations apparemment étroites entre Pie XI et Mussolini dans les années 1930, mais aussi un portrait du fascisme comme une religion politique entrant inévitablement en conflit avec le catholicisme, l’autre religion, qui considérait Rome comme sa propriété.
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