Abstracts
Abstract
This paper examines how British investors reacted when the Quebec Resolutions were published in the fall of 1864. Although the responses of bond markets are briefly considered, the paper is mainly based on non-quantitative sources such as newspaper editorials and correspondence. Examining why British investors generally approved of the constitutional plan contained in the Quebec Resolutions is useful because it illuminates such important themes as the place of imported capital in Canadian state formation, the role of Britain in Confederation, and the viability of interest-group explanations for the making of colonial policy. The ideas of British investors are also important because British capital helped to finance the public works that were a sine qua non of Confederation. In 1866, Joseph Howe identified pressure from the bondholders of unprofitable Canadian railways as one of the major factors driving the British government’s support of Confederation. Although Tom Naylor and other historians have made use of Howe’s insight, the role of the investors has been ignored by both Ged Martin and by those scholars who advance an ideological-origins explanation of Confederation. This paper will help remedy this oversight and is a step towards a viable materialist interpretation of why Confederation happened in the 1860s.
Résumé
Cet article examine comment les investisseurs britanniques ont réagi au moment de la publication des résolutions de la Conférence de Québec à l’automne de 1864. Les réactions des marchés des obligations sont considérées brièvement, mais le texte se base principalement sur des sources non quantitatives telles que les éditoriaux des journaux et la correspondance. L’étude des raisons qui amènent les investisseurs britanniques à approuver, de façon générale, le plan constitutionnel compris dans les résolutions s’avère utile. En effet, elle fait la lumière sur des thèmes importants comme la place des capitaux étrangers dans la création de l’État canadien, le rôle de la Grande-Bretagne dans la Confédération et la viabilité des arguments des groupes d’intérêt en ce qui a trait à l’élaboration d’une politique coloniale. L’opinion des investisseurs britanniques revêt aussi son importance, car les capitaux britanniques aident à financer des travaux publics, condition indispensable à la Confédération. En 1866, Joseph Howe observe que la pression exercée par les détenteurs d’obligations déficitaires de chemins de fer canadiens constitue une des principales causes de l’appui du gouvernement britannique à la Confédération. Même si Tom Naylor et d’autres historiens ont tiré profit des éclaircissements de Howe, Ged Martin, de même que les universitaires qui prônent la thèse des origines idéologiques de la Confédération, ont ignoré le rôle des investisseurs. Cet article aide à remédier à cet oubli et représente un pas vers une interprétation matérialiste viable de l’avènement de la Confédération dans les années 1960.