Abstracts
Abstract
The efforts of nineteenth-century Montreal land developer John Redpath to subdivide his country estate into residential lots for the city's rising middle class were marked by a shrewd sense of marketing and a keen understanding of the political climate – but they were also strongly determined by the Redpath family's need for status and comfort. Both qualities were provided by Terrace Bank, the house at the centre of the estate, and both would only increase with the creation of a middle-class suburb around it on the slopes of Mount Royal. As a result, the Redpath family home, and the additional homes built nearby for members of the extended Redpath family, influenced all stages of the planning and subdivision process, which met with great success over the course of the 1840s. In its use of personal correspondence, notarial documents, plans, the census, and cemetery records, this paper brings together elements of city planning, political and social history, and family history in order to provide a nuanced picture of how the nineteenth-century built environment was shaped and how we should read pubic space.
Résumé
Le promoteur immobilier montréalais John Redpath entreprit au XIXe siècle de subdiviser ses terres en lots résidentiels destinés à la nouvelle classe moyenne de la ville. Redpath montrait qu’il avait de fines antennes politiques et un sens aigu du marketing ; cependant, ses démarches avaient surtout pour but de consolider le statut social de la famille Redpath et de hausser son niveau de vie, l’un et l’autre de ces objectifs ayant déjà pour assise Terrace Bank, la maison au coeur du domaine familial. Seul moyen de gravir les échelons supérieurs : établir une banlieue pour la classe moyenne autour de ce domaine, sur les flancs du mont Royal. C’est pourquoi toutes les étapes de la planification et du lotissement furent déterminées par l’emplacement de la résidence de la famille Redpath et des autres maisons avoisinantes construites pour les membres de la famille élargie des Redpath. Ce projet d’aménagement foncier fut couronné de succès au cours des années 1840. Basé sur la consultation de correspondance privée, de documents notariés, de plans, de recensements et d’archives de cimetière, le présent article emprunte à l’urbanisme, à l’histoire politique et sociale ainsi qu’à l’histoire de la famille pour expliquer de façon nuancée la formation de l’environnement bâti au XIXe siècle, et pour nous enseigner la manière d’interpréter l’espace public.
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