Abstracts
Abstract
In this article the author considers the interpretive problems that arise when trying to read legal texts produced by aboriginal communities in mid-nineteenth colonial Canada. Using a code of laws enacted by the Credit River Mississaugas in 1830 as an example, he explores how written aboriginal laws from this time period appear to deviate from today’s judicial notion of aboriginal law as ancient, oral and customary in nature. The author suggests that aboriginal legal texts from the mid-nineteenth century may be read in four competing ways, which he labels as legal-historical, indigenist, ethnohistorical, and legal-constitutional. The author concludes that each of these methods of interpretation may offer valid insights into the role of law within aboriginal communities historically and today.
Résumé
L’auteur se penche ici sur les problèmes d’interprétation que soulève la lecture de documents juridiques produits par les collectivités autochtones dans le Canada colonial du milieu du XIXe siècle. Prenant pour exemple le code promulgué par les Mississaugas de la rivière du Crédit en 1830, il analyse comment les lois écrites autochtones de cette époque semblent s’écarter de la notion judiciaire contemporaine, qui présente la loi autochtone comme étant par nature une loi ancienne, orale et fondée sur la coutume. L’auteur suggère que les textes juridiques autochtones du milieu du XIXe siècle peuvent être interprétés de quatre façons différentes, qu’il qualifie « d’historico-légale », « d’indigéniste », « d’ethnohistorique » et « de juridico-constitutionnelle ». L’auteur conclut que chacune de ces méthodes d’interprétation peut offrir des points de vue pertinents sur le rôle de la loi dans les communautés autochtones d’autrefois et d’aujourd’hui.
Download the article in PDF to read it.
Download