Abstracts
Abstract
The current financial crisis of the United Nations is generally traced to the peacekeeping mission in the Congo and its price tag. This paper proposes that the roots of financial unrest lie rather as early as 1956, in the financing of the United Nations Emergency Force. Peacekeeping funding quickly became a litmus test of support for the United Nations - a sign of policy beyond platitudes. In Canada, the political popularity of peacekeeping required that the Diefenbaker government play an active role in trying to resolve the UN's financial predicament. However, despite the advantages that UNEF and peacekeeping brought to an unstable world, there was in fact little that Canada or the United Nations could do to force individual nations to financially support collective UN policies.
Résumé
On admet généralement que le coût des opérations de maintien de la paix au Congo est à l'origine de la crise financière qui secoue actuellement les Nations Unies. Michael Carroll soutient que ce problème financier se serait manifesté dès 1956 et découlerait plutôt du mode de financement de la Force d'urgence des Nations Unies (FUNU). Celles-ci ne pouvaient vivre que de beaux discours : elles avaient besoin d'un signe concret d'appui, d'une contribution au financement des opérations de maintien de la paix. Au Canada, la popularité politique de ces opérations militaires pacifistes était telle quelle força le gouvernement de Diefenbaker à jouer un rôle actif dans le règlement de la difficile crise financière que traversaient les Nations Unies. Toutefois, en dépit des avantages que la FUNU et ses opérations de maintien de la paix procuraient à un monde instable, le Canada et les Nations Unies ne disposaient en fait que de très peu de moyens pour contraindre chacune des nations à financer les politiques collectives onusiennes.
Download the article in PDF to read it.
Download