Abstracts
Abstract
The National Oil Policy of 1961 provides an opportunity to re-assess the nature of Prime Minister John Diefenbaker's attitudes towards the United States, usually characterised as hostile. A central feature of this oil policy, that an oil pipeline from Alberta would not extend east of the Ottawa River, necessitated an increase in oil imports from the US, thereby strengthening the continental pull of the energy trade. It is argued that Diefenbaker's amicable relationship with President Eisenhower was an essential factor in the policy decision, and it was not until John F. Kennedy became president that the relationship shifted. Diefenbaker was not anti-American, but counter-Kennedy.
Résumé
L'analyse de la Politique nationale du pétrole de 1961 offre l’occasion de réévaluer les raisons de l'attitude du premier ministre John Diefenbaker envers les États-Unis, attitude généralement qualifiée d'hostile. Cette politique du pétrole se distinguait entre autres par le fait qu'elle interdisait le prolongement à l'est de la rivière des Outaouais de tout oléoduc partant de l’Alberta. Cette réglementation obligeait donc le Canada à accroître ses importations de pétrole des États-Unis, ce qui renforçait l'orientation continentale des échanges commerciaux énergétiques. Tammy Nemeth démontre que les relations amicales que Diefenbaker entretenait avec le président Eisenhower avaient largement contribué au choix de cette politique, et que tout a basculé avec l'arrivée au pouvoir de John F. Kennedy. Diefenbaker n'était pas anti-américain, mais anti-Kennedy.