Abstracts
Abstract
This article traces the development of a large contingent of Jewish students among those enrolled in the Faculty of Medicine at the University of Toronto from 1910 to mid-century. During most of this period, unlike many other North American universities, Toronto imposed no quotas on Jewish entrants, nor any systematic barriers to their academic progress. Many of them found the university's medical school an educational niche, and a relatively rare opportunity to acquire the means to make a respectable professional living. The students' socio-economic backgrounds and academic careers before and during medical school help to illuminate that experience. By examining the peculiar intersection of university policies and the political culture of the province, the article also seeks to explain why, over most of the period, the University of Toronto maintained the principles of accessibility and opportunity for all, despite the prevalence of anti-Semitic attitudes in the larger Canadian society.
Résumé
L'auteur suit ici la carrière d'un grand nombre d'étudiants juifs inscrits à la Faculté de médecine de l'université de Toronto entre 1910 et les années 1950. Pendant cette période, contrairement à ce qui se passait dans de multiples autres universités nord-américaines, celle de Toronto ne contingenta pas l'inscription d'étudiants juifs et ne posa pas systématiquement d'obstacles à l’avancement de leurs études. Pour nombre de juifs, l'école de médecine constituait un créneau d'étude qui leur procurait la possibilité par ailleurs plutôt mince d'acquérir les moyens de mener une vie professionnelle respectable. C'est l'observation qu'on peut faire lorsqu'on examine l'origine socio-économique des étudiants et leur cheminement universitaire avant et pendant leur passage à l'école de médecine. En analysant les liens particuliers rapprochant les politiques de l'université avec la culture politique de la province, l'auteur explique également pourquoi, durant presque toute la période étudiée, l'université de Toronto a maintenu les principes d'universalité en matière d'accessibilité aux études et de possibilité d'avancement, et ce, malgré l'antisémitisme dont la société canadienne était alors imprégnée.
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