Abstracts
Abstract
While the history of the RCMP security service is becoming better known, study of its nineteenth-century predecessors is just beginning. From experiments with a rural police force established in Lower Canada in the aftermath of the 1837 Rebellions, the United Provinces of Canada created two secret police forces in 1864 to protect the border from American invasion. With the end of the Civil War, these forces turned to protecting the Canadas from Fenian activities. The Dominion Police, established in 1868, provided a permanent home for the secret service. The NWMP followed in 1873. Unlike the English, whose Victorian liberalism was suspicious of political and secret police, Canadians appear to have been much more accepting of such organisations and did not challenge John A. Macdonald's creation or control of a secret police. Republicanism, whether in the guise of Quebec, Irish or American nationalism, was seen as antithetical to the new nation of Canada, and a secret police was deemed necessary to protect the nation against it.
Résumé
Si l'on connaît mieux maintenant l'histoire du Service de sécurité de la G.R.C., on en sait toutefois encore peu sur ses origines, au XIXe siècle. Dans le sillage des rébellions de 1837, le Canada-Uni avait établi une police rurale dans le Bas-Canada et riche de cette expérience, il avait créé deux forces de police secrète en 1864 pour défendre sa frontière contre une éventuelle invasion américaine. La guerre civile terminée, on donna à ces deux corps policiers le mandat de protéger le Canada-Uni de l'activisme des Fenians. La Police fédérale, créée en 1868, prit sous son aile les services secrets. Puis, ce fut l'établissement de la Police à cheval du Nord-Ouest en 1873. Contrairement aux Anglais, que leur libéralisme victorien rendait méfiants envers toute police politique ou secrète, les Canadiens semblaient plus ouverts à la présence de telles organisations ; ils ne songèrent donc pas à contester la décision de John A. Macdonald de créer ou de disposer d'une police secrète. Celle-ci, estimait-on, devait prémunir la jeune nation contre le républicanisme, qu'il se manifestât dans le nationalisme québécois, irlandais ou américain, car l’on jugeait cette doctrine politique contraire à l’esprit devant animer le nouveau Canada.