Abstracts
Abstract
The speeches of Shingwaukonse between 1846 and 1850 furnish some of the most explicit testimonials to the principle of Native right to be expressed in the United Canadas during the mid-nineteenth century. Shingwaukonse's ideas and actions set precedents which exerted a profound influence on the future course of Indian policy in Canada. By 1850, the chief had defined three major goals for Ojibwa people: first, to establish linkages with government agencies just beginning to exercise jurisdiction in the Upper Great Lakes area; second, to preserve an environment in which Native cultural values and organisational structures could survive; and finally, to devise new strategies conducive to the formation of band governments capable of assuming a degree of proprietorship over resources on Indian lands. Recently a debate has arisen in Canadian historiography over what constitutes “Native agency“, as distinct from “Native viclimhood”. This paper not only rejects the idea that “victimhood“ describes the fate of Shingwaukonse's leadership career, but also stresses the need for the concept of “Native agency” to be expanded beyond the semantic parameters set by the agent/victim dichotomy, so that it may prove a better analytical tool to examine historic evidence of this chief's ideas and actions obtained from both oral and documentary sources.
Résumé
Les discours prononcés par Shingwaukonse entre 1846 et 1850 constituent quelques-uns des témoignages les plus explicites sur le principe du droit autochtone à avoir été entendus au Canada-Uni au milieu du XIXe siècle. Par ses idées et ses actes, Shingwaukonse créa des précédents qui influenceraient profondément l'orientation de la politique indienne au Canada. En 1850, le chef autochtone avait fixé trois objectifs principaux pour le peuple Ojibwa : il s'agissait premièrement d'établir des liens avec les organismes gouvernementaux qui commençaient à exercer leur autorité dans la région située au nord des Grands Lacs ; deuxièmement, il importait de protéger un environnement qui assurerait la survie des valeurs culturelles et des structures organisationnelles autochtones ; troisièmement, il fallait élaborer de nouvelles stratégies menant à la formation de gouvernements de bandes capables d'exercer un certain droit de propriété sur les ressources des terres autochtones. Dans l'historiographie canadienne, on assiste depuis peu à un débat sur le lien à établir entre « agent autochtone » et « victime autochtone ». La présente communication non seulement rejette l'idée que le sort de Shingwaukonse en tant que chef s'explique par le concept de « victime », mais elle souligne aussi la nécessité d'élargir le concept d'« agent autochtone » au-delà des paramètres sémantiques établis par la dichotomie agent/victime, afin qu'ainsi redéfini, ce concept permette un examen plus analytique des idées et des actions de Shingwaukonse qui nous sont rapportées par des sources orales et écrites.
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