Abstracts
Abstract
Florence Murray (1894-1975) had a long and successful career as a medical missionary in Korea. Yet her first term in the Japanese colony (1921-1927) was a troubled one. Her difficulties arose in large part from her strong commitment to new western standards of medical professionalism in a setting where evangelization and, in the case of women doctors, a separate spheres approach, had previously been given priority in missionary medicine. This commitment is best understood as an outcome of the fusing of values derived from her stereotypically “Presbyterian” upbringing and her professional training rather than as a straightforward instance of secularization. It also provides the most useful context for understanding her changing orientalist discourse.
Résumé
Florence Murray (1894-1975) a été missionnaire médicale en Corée. Paradoxalement, sa longue carrière réussie dans la colonie japonaise s'est amorcée par un séjour troublé, entre 1921 et 1927. La fermeté de son engagement envers les nouvelles normes occidentales de la profession médicale lui a causé des difficultés dans un contexte où la médecine missionnaire dominante privilégiait encore le travail d'evangelisation et réservait un rôle distinct aux femmes du métier. L'attitude de Florence Murray paraît résulter davantage d'un amalgame des valeurs typiquement presbytériennes de son éducation et des valeurs professionnelles de sa formation que d'un phénomène direct de laïcisation. Cette façon de voir aide aussi à comprendre l'orientalisme de cette femme et les transformations de son propre discours sur ce propos.