Abstracts
Abstract
The history of ecological change in southwestern Saskatchewan, and arguably on the Canadian plains as a whole, has been marked by the loss of indigenous species and their replacement with a smaller number of domestic species valued chiefly for the commercial profits they generate. This decline in natural biodiversity accelerated as regional residents embraced distinct manifestations of market capitalism between 1860 and 1930. Through participation in the robe trade, natives and Métis contributed significantly to the loss of the traditional "buffalo landscape" of the plains before 1880. After 1880, ranchers introduced the grazing patterns of domestic cattle and horses, decimated the population of natural predators, exceeded the grazing capacity of the range, and ultimately affected its vegetational composition. Wheat farmers, who had obliged ranchers to make many of these drastic changes, altered the environment to an unprecedented degree through their abiding devotion to monoculture production. The cumulative result was profound alteration of the nineteenth-century plains ecosystem with attendant economic and social disruption.
Résumé
L'histoire des changements écologiques dans le Sud-Ouest de la Saskatchewan, et plausiblement celle de l'ensemble des plaines, a été marquée par la perte des espèces d'origine au profit d'un nombre restreint d'espèces domestiques prisées d'abord pour leur valeur commerciale. Le déclin de la diversité biologique et allé en s'accélérant, à mesure que les habitants ont participé aux transformations du capitalisme marchand, entre 1860 et 1930. En participant au commerce des peaux de bison, les Métis et les Autochtones ont contribué à la disparition des « paysages du bison » caractéristiques des plaines d'avant 1880. Après cette date, les éleveurs ont introduit des pratiques de pâturage du bétail domestique et des chevaux qui on décimé la population des prédateurs naturels, tout en dépassant les capacités naturelles de l'habitat. En dernière instance, la composition végétale de l'habitat s'en trouve même affectée. Les cultivateurs de blé, qui avaient été les premiers à obliger les éleveurs à des changements aussi drastiques, altèrent à leur tour l’environnement, d'une façon inégalée, en souscrivant au credo de Ia monoculture. De l'accumulation de ces pratiques, l'écosystème des plaines est ressorti profondément transformé, un changement qui entraîna à son tour des ruptures économiques et sociales majeures.
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