Abstracts
Abstract
During the 1930s, the British army suffered a shortage of recruits despite the depression. This study explores the response of the War Office to the crisis, which undermined the army's ability to undertake its peacetime and wartime roles. The study is important in helping to elucidate the army's place in society, as the War Office had to examine itself and its public image to understand the reasons for the shortage. The War Office concluded that its image as a bad employer, an inefficient military force and as the object of pacifist propaganda played a crucial role in deterring recruits. Despite intense, and partially successful, efforts to improve its public relations structure and measures to combat the bad image, the main reasons for the improvement in recruiting from the fall of 1937 were the lowering of the physical standards required of recruits and the improving conditions in the service. The army remained a source of public pride, but one that was separated from society and whose recruits tended to be attracted by economic incentives.
Résumé
Au cours des années 1930, le recrutement dans l'armée britannique a souffert d'une crise, en dépit de la dépression économique. Cette étude constitue une exploration de la réponse du War Office à une situation qui compromettait les capacités que détenait l'armée d'accomplir son rôle en temps de paix, comme en temps de guerre. Elle aide à clarifier la place de l'armée dans la société car, pour tenter d'éclairer les raisons de la pénurie, le War Office a dû s'interroger sur son image publique et sur son propre rôle. Il a conclu que tous ensemble, sa réputation de mauvais employeur, de force militaire inefficace, de même que les attaques de la propagande pacifiste, jouaient un rôle crucial dans le découragement des recrues. Des efforts intenses et soutenus pour combattre cette image et améliorer la structure des relations publiques on recontré un certain succès. Cependant, le facteur principal d'augmentation des effectifs, à partir de l'automne 1937, est à trouver ailleurs, du côté de la diminution des exigences physiques d'entrée dans l'armée et de l'élévation des conditions de vie des soldats. Ainsi, l'armée a pu ainsi demeurer une source de fierté publique, mais l'institution allait dorénavant s'accroître à l'écart de la société, en amenant en son sein des individus attirés surtout par des incitations économiques.