Abstracts
Abstract
In 1847, Mayan peasants under the leadership of their traditional caciques rose up against the creole authorities of the state of Yucatán. This rebellion, known to contemporaries and later historians as the Caste War, has been described as the most prolonged and bloody resistance on the part of an indigenous group in the Americas since the Spanish conquest. While the rebellion itself poses challenging questions regarding the nature of peasant involvement in movements for social change, this paper deals with the government's efforts to restore order in the countryside, and the response of the Mayan campesinos as they found themselves caught up in a struggle which they could not avoid. The study focuses on a specific region of the Yucatán peninsula, the Sierra or Puuc, which, because of its strategic location between the northwest region dominated by the government and the hinterland controlled by various rebel groups, played a pivotal role in the war.
The paper assesses the results of the government's pacification policy, examines the question of migration and flight of refugees into zones of refuge, and discusses the survival strategies adopted by Mayan peasants in the communities of the Puuc. The study also addresses the role of non-combatants in guerrilla warfare, and their ambiguous relationship with both sides in the conflict, as potential allies or enemies.
Résumé
En 1847, sous Ia direction de leurs caciques traditionnels, des paysans maya se sont révoltés contre les autorités de l'État du Yucatán. Cette rébellion, que les contemporains et les historiens après-eux ont désignée par la Guerre des Castes, est considérée comme la plus longue et la plus sanglante instance de résistance de la part d'un groupe indigène des Amériques depuis la conquête espagnole. Bien que le soulèvement appelle d'importantes questions sur la nature de la participation paysanne aux mouvements de changement social, cet article s'attache plutôt aux efforts du gouvernement pour rétabilir l'ordre dans les campagnes et à la réponse des campesinos maya qui se retrouvèrent impliqués dans un conflit malgré eux. L'étude concerne une région particulière de la péninsule du Yucatán, la Sierra ou Puuc qui a joué un rôle de pivot au cours de la guerre, en raison de son emplacement stratégique entre la région du nord-ouest dominée par le gouvernement et celle de l'intérieur contrôlée par les différents groupes rebelles.
En plus d'une évaluation des résultats de la politique gouvernementale de pacification, cet essai propose un examen de la question des migrations et des fuites des réfugiés dans des zones de refuge, du même qu'une discussion des stratégies de survie qu'adoptèrent les paysans maya des communautés du Puuc. L'étude se penche aussi sur le rôle des non-combattants dans la conduite de la guérilla.
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