Abstracts
Abstract
An exploration of George Rochberg’s much-publicized rejection of musical modernism—in particular serialism—in the early 1960s. The paper will explore Rochberg’s conception of musical time and space, duration in music and its relationship to the roles of memory, identity, intuition, and perception in the shaping of human experience. It will explain his notion of the “metaphysical gap between human consciousness and cosmos,” which he derived in part from Wittgenstein’s proposition that ethical and aesthetic judgments lie outside the property of language. In Rochberg’s view, serialism fails to provide an organic three-dimensional model of duration as experienced through the human perception of time: past (memory) and future (anticipation) become conflated into a continuous present, and the crucial balance between information and redundancy has malfunctioned.
Résumé
Une exploration du rejet bien connu, chez George Rochberg, du modernisme musical — plus particulièrement du sérialisme — au début des années 1960. Cet article examine la conception que Rochberg se faisait de l’espace et du temps musical, de la durée en musique et de ses rapports avec la mémoire, l’identité, l’intuition, ainsi que la perception dans le développement de l’expérience humaine. Il explique la notion d’« écart métaphysique entre la conscience humaine et le cosmos » que Rochberg fait en partie remonter à la proposition de Wittgenstein selon laquelle le jugement éthique et esthétique résiderait en dehors des propriétés du langage. Selon Rochberg, le sérialisme ne parvient pas à fournir un modèle organique tridimensionnel de la durée qui correspondrait à celui qui provient de la perception humaine du temps : passé (mémoire) et futur (prévision) fusionnent en un présent continu, et l’équilibre décisif entre information et redondance se révèle défaillant.