Éditorial

La Revue internationale PME fête ses trente ans ![Record]

  • Josée St-Pierre

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  • Josée St-Pierre
    Rédactrice en chef

Nous profitons de ce trentième anniversaire pour faire état du chemin parcouru depuis la création de la revue (ci-après RIPME), rappeler un des défis que nous rencontrons dans le monde scientifique actuel, et finalement inviter les chercheurs à un peu d’audace dans leurs travaux en remettant en question un certain nombre d’acquis qui devraient être revisités et peut-être même réinventés afin de contribuer à une connaissance à la fois plus approfondie et plus précise de notre objet de recherche. La RIPME fête son trentième anniversaire avec la maturité d’un jeune adulte. Elle a aujourd’hui à son actif plus de 500 articles publiés par 681 auteurs différents provenant de 35 pays de tous les continents ; ces articles portent sur 76 sujets référés par près de 500 mots-clés. Elle publie également dans chaque numéro une « Chronique sur le métier de chercheur » depuis 2012 et une « Rubrique sur la mobilisation des connaissances » depuis 2015. Ces textes originaux permettent aux chercheurs d’apprendre différentes facettes de leur métier, mais aussi de mieux comprendre les enjeux que souhaitent partager les organismes de recherche scientifique qui valorisent depuis plus de dix ans des débats sur l’éthique en recherche, le rapprochement entre les chercheurs et les milieux de pratiques pour une recherche de plus en plus « socialement responsable » dans un cadre de développement durable, le libre accès à la connaissance scientifique et l’internationalisation des équipes de recherche. À ces textes s’ajoutent les « Comptes rendus de lecture » de différents ouvrages susceptibles d’intéresser nos lecteurs. Ces sections sont produites sous la responsabilité de rédacteurs associés qui invitent différents chercheurs renommés à partager avec les lecteurs leur expertise et expérience. La RIPME dispose depuis 2012 d’un code d’éthique et de déontologie valorisant les règles et l’esprit d’une recherche intègre et responsable. Ce code porte sur les comportements des chercheurs (plagiat, autoplagiat, soumission multiple simultanée, etc.) et des évaluateurs (confidentialité, professionnalisme, rigueur, courtoisie, assiduité) ; depuis 2013, la revue s’est dotée d’une plateforme numérique qui permet de réduire significativement les temps de traitement des textes soumis tout en favorisant la transparence des échanges entre les rédacteurs, les auteurs et les évaluateurs ; elle utilise depuis 2015 un logiciel de détection des similarités qui vise à protéger l’intégrité et l’originalité des travaux publiés dans la RIPME en détectant les cas de plagiat et de comportements non éthiques, et en les sanctionnant lorsque nécessaire. La RIPME, c’est aussi plus de 300 abonnés directs et encore plus de lecteurs répartis sur les cinq continents, nombre en croissance continue depuis plusieurs années ; une équipe de rédacteurs chevronnés qui investissent dans son développement et un comité scientifique formé de chercheurs, provenant de 30 institutions différentes ; ainsi que quelque 700 évaluateurs qui sont inscrits sur sa plateforme. Ce collectif d’experts fait de la RIPME un réel forum de discussions et de réflexion sur les connaissances qu’il est « nécessaire ou important » de publier pour nos domaines scientifiques. Dès son origine, la RIPME s’est donnée comme mission d’être une revue phare pour les auteurs qui souhaitaient diffuser leurs travaux en français, mission qui est devenue, avec le temps, un défi bien particulier. L’anglicisation de la recherche et la pression imposée par les institutions pour accroître le rayonnement des travaux de leurs chercheurs et leur visibilité imposent à la revue des efforts importants pour conserver son statut de revue unilingue francophone. Mais ces efforts ne sont pas vains, et on peut féliciter toute la communauté francophone et francophile qui croit dans la RIPME et qui contribue à accroître sa pertinence. À preuve, …

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