Abstracts
Résumé
Souvent ignoré, rarement utilisé, le marketing n’apparaît pas pour les très petites entreprises comme une nécessité. Ce désintérêt s’explique autant par des raisons internes et organisationnelles propres à ces entreprises que par une manière spécifique d’envisager les relations avec l’environnement. C’est précisément à partir des caractéristiques de cette relation que l’on peut saisir le particularisme de la TPE par rapport à la démarche commerciale en général et au marketing en particulier.
Mots-clés :
- TPE,
- Marketing,
- Clientèle,
- Fidélisation,
- Commercialisation
Abstract
For tiny companies, marketing though requisite is not a foregone conclusion. While in-house and organizational reasons can provide a partial explanation for this, the special relation between tiny companies and their environment deserve closer attention.
Insight can be gained into the tiny approach to business in general and marketing in particular by a deeper understanding of this special relation.
Resumen
Frecuentemente ignorado, utilizado raramente, el marketing no parece necessario para las pequeñas empresas.
Este desinteres se explica tanto por razones internas y organizacionales propias a esas empresas por una manera especifica de tratar las relaciones con el medio ambiente. Precisamente, a partir de las características de esta relación que podemos tomar el particularismo de la TPE-MPE, en relación con el ramo comercial en general y el marketing específicamente.
Zusammenfassung
Oft ignoriert, selten angewendet, erscheint das Marketing für die sehr kleinen Unternehmen (TPE) nicht als Notwendigkeit. Dieses mangelnde Interesse erklärt sich einerseits mit internen und organisatorischen Faktoren, die typisch sind für diese Unternehmensgrösse. Andererseits spielt die Art und Weise eine Rolle, wie die Beziehungen mit der Umwelt betrachtet werden. Diese beiden Gründe bestimmten die Eigenart der sehr kleinen Unternehmen und ihre Marketingphilosophie.
Appendices
Bibliographie
- Amendola, M. et J.L. Gaffard (1988), La dynamique économique de l'innovation, Paris, Economica.
- ATAMER, R. et R. CALORI (1993), Diagnostic et décisions stratégiques, Paris, Dunod.
- AUVOLAT, M., J.C. La VIGNE et A. Mayere (1985), L'artisanat en France; réflexion générale et prospective, Paris, La Documentation française.
- BOUDON, R. (1990), L'art de se persuader, Paris, Fayard.
- Carland, J., F. Hoy, W. Boulton et J.A. Carland (1984), « Differenciating entrepreneurs from small business owners : a conceptualization », Academy of Management Review, vol. 9, p. 354-359.
- Candau, P. (1981), « Pour une taxonomie de rhypofirme », Revue d'économie industrielle, vol. 16, p. 16-33.
- David, M. (1998), «Brève histoire de l'artisanat», Cahier ISM.
- Day, G. (1994), « Continuous learning about markets », California Management Review, n° 4, p. 9-31.
- Deret, E. (1999), « Produire pour un marché, quelles compétences ? », Artisans et stratégie commerciale, Cahier ISM.
- Dickson, R.D. (1992), « Toward a general theory of competitive rationality », Journal of Marketing, p. 69-83.
- DODGSON, M. (1996), «Learning trust and interfirm technological linkages: some theoretical associations », dans R. Coombs, A. Richards, P.P. Saviotti et V. Walsh (dir.), Technological Collaboration, Londres, Edgar Edward Publishing, p. 54-75.
- DOSI, G. (1984), Technical Change and lndustrial Transformation, Londres, MacMillan.
- DUCHENEAUT, B. (1995), Enquête sur les PME françaises, identités, contextes, chiffres, Paris, Maxima.
- GREPME (1994), Les PME. Bilan et perspectives, ouvrage collectif sous la direction de P.-A. Julien, Paris, Economica.
- Girard, B. (1998), «Pourquoi les PME restent-elles PME?», Problèmes économiques 2557, p. 11-17.
- GIROD, M. (1995), «La mémoire organisationnelle», Revue Française de Gestion, septembre-octobre, p. 30-42.
- Harrison, B. (1995), «Symposium on Harrison's "lean and mean" ; what are the questions ? », Small Business Economics, vol. 7, n° 5.
- Herrmann, J.L. (1998), « Le marketing en PME manufacturières, les pratiques de quelques entreprises lorraines lors du développement du produit», dans les Actes du IVe Congrès francophone sur la PME, du 22 au 24 octobre, Nancy, Metz.
- Hills, G.E. (1987), «Marketing and entrepreneurship research issues : scholarly justification », Proceedings of Research Symposium on the Marketing Entrepreneurship Interface, Chicago, p. 3-15.
- ISM (1998), « Animation économique et artisanat », Cahier ISM.
- Kaminski, P. (1993), «L'innovation dans la micro-entreprise, au cœur de la relation de sous-traitance», SESSI, 41, septembre.
- KOTLER, P., G.H.G. MacDougall et J.L. Picard (1983), Principes de marketing, Québec, Éditions Préfontaine.
- LETOWSKI, A. (1987), Les systèmes socio-culturels de l'artisanat face aux mutations, thèse de science des organisations, Université Paris-Dauphine.
- MacCarthy, J.E. et W.D Perreault (1984), Basic Marketing, Homewood, 111., Irwin.
- Marchesnay, M. (1988), « La mercatique de la petite entreprise », Revue internationale PME, vol. 1, nos 3-4, p. 259-276.
- Marchesnay, M. (1992), « La PME : une gestion spécifique », Problèmes économiques, 20 mai, n° 2276.
- Marchesnay, M. (1994), « Le management stratégique », dans GREPME, Les PME. Bilan et perspectives, Paris, Economica, p. 133-162.
- Médus, J.L. et J.-C. Pachto (1994), «L'innovation technologique dans la très petite entreprise : un premier bilan », Cahier de recherche IRG, n° 94-11.
- Mendelssohn, J. (1991), « Small firm and the marketing mission », Accountancy, n° 107.
- Minguzzi, A. et R. Passaro (1995), «L'apprentissage comme facteur d'innovation des entreprises ; enquête et exploration dans les petites entreprises italiennes », Actes du congrès « Innovation et organisation des PME », Paris.
- Pacitto, J.C. (1996), «La très petite entreprise innovante: entre réalités et fictions», Cahier de recherche IRG, n° 96-12.
- Perreault, J.D. (1994), « Le marketing de la PME », dans Les PME. Bilan et perspectives, GREPME, Paris, Economica, p. 163-188.
- PIORE, MJ. et CF. Sabel (1984), The Second Industrial Divide : Possibilities for Prosperity, New York, Basic Books.
- PITCHER, P. (1996), Artistes, artisans et technocrates, Paris, Village mondial.
- Polanyi, M. (1966), The Tacit Dimension, Londres, Routledge and Kegan Paul.
- POLGE, M. (1996), L'avantage concurrentiel en petite entreprise, thèse de doctorat NR, Université de Montpellier I, janvier.
- Porter, M.E. (1997), « Plaidoyer pour un retour de la stratégie », L'Expansion Management Review, mars.
- Reix, R. (1995), « Savoir tacite et savoir formalisé dans l'entreprise », Revue Française de Gestion, n° 105, p. 17-28.
- SIMÉONI, M. (1998), « Le rôle du savoir-faire dans la firme artisanale », dans Actes du IVe Congrès francophone sur la PME, du 22 au 24 octobre, Nancy, Metz.
- Sinkula, J.M. (1994), « Market information processing and organizational theory », Journal of Marketing, p. 35-45.
- Smith, N. et J.B. Miner (1983), « Type of entrepreneur of firm and entrepreneurial motivation : implication for organizational life cycle theory », Strategic Management Journal, vol. 4, n° 4.
- Stasch, S.F. et J.L.Ward (1987), «Some observations and research opportunities regarding marketing of smaller business », Proceedings of Research Symposium on the Marketing Entrepreneurship Interface, p. 39-53.
- TORRÈS, O. (1998), PME, de nouvelles approches, Paris, Economica.
- Woo, C.Y., A.C. Cooper et W.E. Dunkenberg (1991), «The development and interpretation of entrepreneurial typologies », Journal of Business Venturing, vol. 6, n° 2, p. 93-111.
10.7202/1007884ar