Abstracts
Abstract
In December 2014, computational biologist Lior Pachter posted the results of his “tongue in cheek” in silico genome experiment on his personal blog, where he declared his discovery that “the perfect human is Puerto Rican.” In this article, I analyze the “perfect human” experiment. I argue that despite the use of 21st-century, cutting-edge technology in computing and genomics, Pachter’s experiment and his use of visualization can be usefully juxtaposed with earlier modes of visualizing heredity, namely the development of composite portraiture in the late-19th century and late-20th century technologies of “morphing.” I temper the celebration of Pachter’s creation of a “mixed race” perfect human in silico with a challenge to its ostensibly progressive stance. I instead suggest that it must be understood in the broader context of eugenic hauntings and contemporary tensions around questions of sex, sexuality, race, nation, and indigeneity. I argue that the scientific, specifically genomic, stories that we tell, can be productively read in light of critiques of biogenetic kinship and the naturalization of heterosexual love. I conclude by arguing that the perfect human experiment makes a particular kind of argument about what it means to be human and perfect and what constitutes legitimate and cognizable modes of relationality.
Keywords:
- genomics,
- visualisation
Résumé
En décembre 2014 le biologiste informaticien Lior Pachter a annoncé ironiquement les résultats de son expérience virtuelle sur le génôme dans son blog personnel, dans lequel il déclare sa découverte que ‘l’humain parfait est portoricain.’ Dans cet article, j’analyse l’expérience de ‘l’humain parfait.’ J’avance qu’en dépit de l’emploi de la technologie la plus avancée du XXIe siècle en matière d’informatique et d’étude du génome, l’expérience de Pachter et son utilisation de la visualisation peuvent être utilement juxtaposées à des modes antérieurs de visualisation de l’hérédité, spécifiquement de la portraiture composite dans les techniques de ‘morphisme’ de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. Je tempère la célébration de la création virtuelle de Pachter d’une “race mixte” d’humains parfaits en remettant en cause sa position ostensiblement progressive. Je suggère qu’elle doit plutôt être comprise dans le contexte plus large des obsessions eugéniques et des tensions contemporaines autour des questions de sexe, de sexualité, de nation et d’indigénéité. J’avance que les récits scientifiques, spécialement génomiques, que nous racontons peuvent être lus de façon productive à la lumière des critiques de la parenté biogénétique et de la naturalisation de l’amour hétérosexuel. Je conclue en suggérant que l’expérience sur l’humain parfait représente un argument particulier sur ce que signifie être humain et parfait et sur ce qui constitue des modes de relationalité légitimes et perceptibles.
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