Abstracts
Abstract
This paper examines bpNichol’s entanglement of corporeality and textuality through his experimental intervention in the genre of autobiography, titled Organ Music: Parts of an Autobiography. By studying how his autobiography encounters morphologies organizing bodies around the penetration, entry, appropriation and mastery of female bodies, I argue that Nichol's text provides new models for writing the self, embodiment, and sexual difference. The body inscribed in the pages of the text is decentered and abstracted as it comes into contact with and contests the logics of sameness and corporeal impermeability. My work proposes that his text makes legible and resists what Luce Irigaray and Elizabeth Grosz respectively identify as heteropatriarchal “morphologies”—the meanings, vocabularies, and grammars that shape and constitute bodies.
Résumé
Cet article examine l’enchevêtrement de la corporalité et de la textualité chez bpNichol à travers son intervention expérimentale dans le genre de l’autobiographie dans Organ Music: Parts of an Autobiography. En étudiant cette dernière comme un exercice littéraire qui remet en question des grammaires et formes d’écriture qui font la promotion de la pénétration, de l’entrée, et de l’appropriation et la maîtrise des corps féminins, je soutiens que le texte de Nichol recadre notre relation avec le genre autobiographique. Le corps inscrit dans les pages du texte se recentre ainsi autour du refus de ces dynamiques. Mon travail propose que son texte rende lisible et résiste ce que Luce Irigaray et Elizabeth Grosz identifient respectivement comme des « morphologies » hétéropatriarcales, c’est-à-dire les significations, les vocabulaires et les grammaires attribués aux formes et aux espaces qui constituent les corps.