Abstracts
Abstract
In the fall of 2010, contemporary artist Kerry Tribe staged a live re-performance of Hollis Frampton’s 1971 structural film Critical Mass, signaling a recent wave of nostalgic returns to cinema’s past in search of alternative technologies, methodologies, and exhibition structures. This essay reads Tribe’s re-performance alongside George Landow’s 1999 parody of Frampton’s original to reconsider a temporal tension between the historical longing of nostalgia and the futurity of intermedial recursivity. Together, these “films” determine a process of spectatorial subject formation proper to cinema’s changing specificity, resulting in a constant tension between the reception and re-performance of cinema as a set of continuous yet distributed desires, as a feeling of nostalgia for an event which has yet to recur.
Résumé
À l’automne 2010, l’artiste contemporain Kerry Tribe a mis en scène une « re-performance » du film structurel de Hollis Frampton datant de 1971, Critical Mass, signalant une vague récente de retours nostalgiques dans le passé du cinéma à la recherche de technologies, de méthodologies et de structures d’exposition alternatives. Cet essai analyse la « re-performance » de Tribe aux côtés de la version parodique de l’original de Frampton réalisée par George Landow en 1999, afin de reconsidérer une tension temporelle entre le désir historique de nostalgie et l’avenir de la récursivité intermédiale. Ensemble, ces « films » déterminent un processus de formation du sujet spectateur propre à la spécificité changeante du cinéma, résultant en une tension constante entre la réception et la re-performance du cinéma comme un sentiment de nostalgie envers un événement qui ne s’est pas encore reproduit.