Abstracts
Abstract
This article explores the efficacy and physicality of Lake Ontario through its lack of a border vista, a physical feature in much of the rest of the country that contributes to the geographic imaginary of Canada. Within this context, the article discusses two art installations––Battle for the Woodlands (2014-2015) by Bonnie Devine and A Portrait of Lake Ontario (2017) by Nicole Clouston––both of which engage with the integrated, material, and lively watershed of Lake Ontario. “Vital materiality” and decolonial literatures are also engaged with to show how the installations reaffirm the efficacy and physicality of Lake Ontario and the ways in which it stands as a resistant space in relation to the colonial nation-state of Canada with its arbitrary borders.
Résumé
Cet article explore l’efficacité du lac Ontario malgré l’absence de vue sur sa frontière. Cette absence n’est pas seulement une caractéristique physique d’une grande partie du reste du pays; elle contribue aussi à l’imaginaire géographique du Canada. Dans ce contexte, cet article aborde deux installations artistiques, Battle for the Woodlands (2014-2015) de Bonnie Devine et A Portrait of Lake Ontario (2017) de Nicole Clouston, qui s’intéressent toutes deux au bassin versant, matériel et vivant, du lac Ontario. La « matérialité vitale » et les littératures décoloniales sont également mises à contribution pour montrer comment les installations réaffirment l’efficacité et la matérialité du lac Ontario, et la manière dont il se présente comme un espace résistant par rapport à l’État-nation colonial du Canada et à ses frontières arbitraires.