Abstracts
Résumé
Inscrit en 2009 sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, le tango argentin est transmis par sa propre pratique caractérisée par l’improvisation de la milonga (le bal).
Avec la multiplication de traces audiovisuelles diverses — des vidéos de démonstration aux systèmes de motion capture, en passant par des sites web et des applications pour l’apprentissage de la danse —, il s’agit de comprendre les relations entre l’improvisation comme pratique fondatrice du tango et ses diffractions médiales, ainsi que le statut de ces diffractions. Quels aspects du mouvement et de la pratique restituent-elles ? Sont-elles elles-mêmes un reenactement médial se superposant à celui des corps des sujets ?
Abstract
Inscribed in 2009 on UNESCO’s “Representative List of the Intangible Cultural Heritage of Humanity,” the Argentinian and Uruguayan Tango is a practice transmitted through improvisation within the social framework of the milonga (the place where the tango is danced). Given the proliferation of audiovisual traces—from demonstration videos to motion capture systems, websites and learning applications—it is worth understanding the relationship between improvisation as a foundational practice of tango, and its various media representations, as well as the status of these forms in relation to the practice. What aspects of movement and dance do they reveal? Do they constitute a medial re-enactment imposed, in turn, on the dancing bodies of the subjects?