Abstracts
Abstract
This essay aims to sketch a theory of translation that would be of use in drawing links between three different types of divisions present in all modern societies: the disciplinary divisions within the institutional organization of scientific and humanistic knowledge; the geocultural/geopolitical divisions among global populations; and the economic divisions of labour, both in its external relation to capital and in the internal relations of different forms of labour to subjectivity. We propose that Naoki Sakai’s theory of translation can be fruitfully compared to Gilbert Simondon’s theory of transindividuation, and that the fruits from this comparison can be useful to develop an understanding of the analogical relationships between the three divisions cited above.
Résumé
Cet article se propose d’esquisser une théorie de la traduction qui nous permettrait de comprendre les liens entre trois types de divisions actives au sein des sociétés modernes : les divisions disciplinaires des sciences humaines, les divisions géopolitiques et géoculturelles des populations mondiales et les divisions économiques du travail, à la fois dans sa relation externe avec le capital et dans le lien entre les différentes formes de travail et la subjectivité. En s’appuyant sur une comparaison entre la théorie de la traduction avancée par Naoki Sakai et la théorie de la transindividuation élaborée par Gilbert Simondon, nous proposons l’idée qu’il existe des relations de type analogique entre ces différentes divisions et que c’est la traduction qui detient la clé pour y accéder.