Abstracts
Résumé
Cet article s’attache à une nuit documentaire qui expérimente les rapports du visible et de l’invisible pour éprouver, dans l’intervalle des images, la réalité des peuples migrants. Si la nuit est au fondement des films étudiés, c’est parce qu’elle permet de révéler, tout autant que d'inventer, une « scène » nocturne de la migration. Il s’agira donc de décrire différentes représentations de la nuit afin de comprendre en quoi l’esthétique du noir peut participer d’une politique d’exposition des peuples, en même temps que d'un « partage du sensible » (Rancière).
Abstract
This article focuses on a documentary night, which experiments with the links between the visible and the invisible in order to convey, in between the images, the reality of migrant populations. Night underlies all the films discussed in this study, and this permits to reveal, as well as invent, a nocturnal “scene” of migration. The purpose of this article is to describe different representations of the night in order to understand how the aesthetics of the dark actually partakes in a politics of exposure of migrant people as well as in the “distribution of the sensible” (Rancière).