Abstracts
Abstract
The diorama on the rue Sanson in Paris (1822–39) created a blended image by rotating the auditorium between two tableaux, each painted back and front and illuminated with colored light to create a sense of animation. What I call the “diorama effect” is the way the diorama used projection and reflection—both literally and figuratively—to create the illusion of places and characters known to the audience while simultaneously dissolving these references, seemingly into thin air. The 1825 diorama, the example in this essay, featured a tableau by Charles-Marie Bouton depicting a view of Paris and its new gas meter, and a second tableau by Louis Daguerre presenting a colonnade that disappears. To understand the way that these tableaux participated in then-contemporary debates on gaslight each is read in relation to narratives from the time—notably, the program notes for the diorama, the popular fairy tale of Aladdin and the magic lamp, and public debates in which the gas lamp figures as a political symbol of insurrection or, conversely, as a romantic symbol of exoticism.
Résumé
Le diorama de la rue Sanson à Paris (1822-1839) créait son image composite en faisant tourner le public entre deux tableaux peints des deux côtés et éclairés par une lumière colorée dont la manipulation produisait un effet d’animation. Ce que j’appelle « l’effet diorama » est la façon dont le diorama utilisait la réflexion et la projection (au sens propre et au sens figuré) afin de créer l’illusion de lieux et de personnages connus du public tout en dissolvant ces références, comme si elles s’étaient volatilisées. Le diorama de 1825, l’exemple dans cet essai, présentait une vue de Paris, avec son nouveau gazomètre, réalisée par Charles-Marie Bouton ainsi que l’image d’une colonnade disparaissant dans l’atmosphère, par Louis Daguerre. Afin de comprendre la façon dont ces tableaux ont participé aux débats contemporains au sujet du l’éclairage au gaz, chacun est interprété par rapport aux récits de l’époque et notamment aux notices explicatives du diorama et au conte populaire d’Aladin ou la Lampe merveilleuse, mais aussi aux débats publics où le réverbère fonctionne comme symbole politique d’insurrection ou, à l'inverse, comme symbole romantique de l’exotisme.