Abstracts
Résumé
Après avoir fait le départ, chez André Bazin, de l’immobilité filmique et de l’intensité du plan, rattachable à l’idée qu’animer est une propriété du cinéma, sont présentés l’usage et les conséquences historiques de la nomination du cinéma « d’animation », qui débute au milieu des années 1950. L’importance de l’immobilité dans l’animation est ensuite interrogée à travers quatre exemples affirmant que l’art du cinéma consiste à créer une intensité plus mobile que le seul mouvement.
Abstract
Beginning with André Bazin’s concept of “cinematic immobility” and the intensity of the fixed shot, traceable to the idea that “animation” is a fundamental feature of cinema, this article examines the use and historical consequences of the categorization of the “animated film,” which began in the 1950s. The importance of “immobility” within animation is examined with reference to four examples that demonstrate how the art of filmmaking consists of creating an intensity more “moving” than movement alone can convey.