Abstracts
Résumé
En 2008, les Galeries nationales du Grand Palais à Paris présentaient l’exposition Marie-Antoinette et en confiaient la scénographie au metteur en scène Robert Carsens. Ce blockbuster révisionniste nous propose Marie-Antoinette comme une figure dépolitisée, une espèce de célébrité contemporaine en manque de spin doctor et fatalement incapable de résoudre ses épineux problèmes d’image publique. Le présent essai réfléchit à deux usages de l’intermédialité dans la culture contemporaine en tant que ceux-ci se manifestent dans la scénographie de l’exposition. Chacun d’entre eux est exemplifié par un site précis de l’exposition : le kiosque Ladurée et la salle consacrée au Petit Trianon.
Abstract
In 2008, the National Galleries of the Grand Palais presented Marie-Antoinette, a revisionist blockbuster staged by director Robert Carsens. Throughout the exhibition, Marie-Antoinette was introduced as a poor little rich girl, a sort of Lady Di prefigured: a celebrity whose fate could have been altered had she found a good spin doctor to solve her problem of public image. This essay will point to two different uses of intermediality in contemporary cultural production, as they can be exemplified by two specific loci of the exhibition: the Ladurée booth and the Trianon room.