Abstracts
Abstract
The article takes two case studies of intermedial computer art, a monumental piece of interactive sound architecture, Son-O-House (2004), and an animated “open movie”, Elephants Dream (2006) as the starting point for an analysis of intermediality. The authors identify two directions in intermedial works of art: “introverted” and “extraverted”. Taking their cues from Deleuze’s notion of difference and combining them with the ideas of Dutch artist Dick Raaijmakers on the aesthetics of intermedial art, the authors claim that introverted intermediality is directed inwards, drawing self-reflexive attention to the intermedial relations of the work, while extraverted intermediality is directed outwards, engaging the user through an affective register. The concepts of introversion and extraversion point to the dynamics of intermediality and enable a more specific analysis of intermedial artworks.
Résumé
Cet article présente deux oeuvres d’art numérique et intermédial : une architecture sonique et interactive, Son-O-House (2004), et un film d’animation « ouvert », Elephants Dream (2006), qui constituent le point de départ d’une analyse de l’intermédialité. Les auteurs observent deux tendances dans les oeuvres d’art intermédiales : l’une que l’on pourrait qualifier d’introvertie et l’autre d’extravertie. À partir de la pensée sur la différence de Deleuze et les idées de l’artiste néerlandais Dick Raaijmakers sur l’esthétique de l’art intermédial, les auteurs posent que l’intermédialité introvertie se dirige vers l’intérieur et attire l’attention réflexive sur les relations intermédiales de l’oeuvre, tandis que l’intermédialité extravertie se dirige vers l’extérieur et engage l’utilisateur dans un registre affectif. Les concepts d’introversion et d’extraversion relèvent le dynamisme de l’intermédialité et facilitent une analyse plus spécifique des oeuvres d’art intermédiales.