Abstracts
Résumé
Cette étude consacrée à l’interprétation du portrait en malade tente de démontrer comment, à travers la littérature artistique de la Renaissance et dans le discours des historiens de l’art contemporains, le portrait représentant un personnage malade a fait l’objet d’une euphémisation dans laquelle une bonne santé de la peinture était privilégiée au détriment d’une interprétation plus probante du portrait pathologique. Par l’analyse de différents portraits de gens varioles, syphilitiques ou atteints d’autres pathologies à la Renaissance, il s’agit d’observer que la représentation du visage pathologique met à mal le statut même du portrait.
Abstract
This study is devoted to the interpretation of the portrait of sickness. It tries to show how, in the literature on art at the Renaissance and in the contemporary art historian's discourses, portraits representing various pathologies have been subjected to a “euphemisation,” in which the good health of painting has always been privileged, to the detriment of a more convincing interpretation of the pathological portrait. Through the analysis of various portraits of individuals suffering from smallpox, syphilis and other pathologies common during the Renaissance, this article shows how the representation of the pathological face questions the very status of the portrait.