Abstracts
Abstract
This article examines the theatrical and matrimonial allusions in the tenthcentury hagiography of the Byzantine touch-relic of Christ: the Mandylion. The legend of the Mandylion was said to have been created when Christ washed his face and left a likeness of his face on the cloth with which he dried himself. It became immensely popular in the Byzantine and East Christian worlds, and it stood for God's protection of his new chosen people, for his imminence in the material world, and for a divine ratification of Christian figural art. This article argues that the Mandylion's arrival at Edessa and its reception in the king's chamber invests the face of Christ with powerful possibilities of real union with God. Those possibilities were expressed in terms educated Byzantines could have recognized, visceral inversions of the classical past and of the Christian present. Not only were the possibilities recognizable, but they also underscored the legitimacy of sole rule by Constantine VII through parallels to the first Christian king, Abgar of Edessa.
Résumé
Cet article examine les allusions théâtrales et matrimoniales dans l’hagiographie de la « relique-tactile » du Christ au Xe siècle byzantin : le Mandylion. Selon la légende, le Mandylion aurait été créé au moment ou le Christ se serait lavé le visage et qu’une empreinte de son visage se serait ainsi déposée sur le tissu dont il s’était servi pour se sécher. Le Mandylion acquiert une grande popularité a Byzance et dans l’Orient chrétien. Il incarne la protection de Dieu envers son nouveau peuple élu, son immanence dans le monde matériel, et offre une ratification divine de l’art figuratif chrétien. Cet article avance l’hypothèse que l’arrivée du Mandylion a Edesse et son accueil dans la chambre du roi investissent le visage du Christ d’un potentiel puissant d’union avec Dieu. Cette potentialité se trouvait exprimée dans des termes que des Byzantins instruits auraient pu reconnaitre, avec des inversions viscérales du passe classique et du présent chrétien. Elle venait souligner également la légitimité du règne absolu de Constantin VII, par analogie avec le premier roi chrétien, Abgar d’Edesse.