Abstracts
Abstract
This paper explores responsibility for the care of significant Blackfoot placesparticularly those situated in the province of present-day Alberta. Examples ofsignificant Blackfoot sites are given and the forces that have destroyed many ofthem are recounted. The story of how Blackfoot were removed from their territory toreserves is narrated and the effect of this on Blackfoot knowledge generation andtransfer is interpreted. The forces that destroyed significant sites, since theBlackfoot removal, are described and present-day stresses on the remaining sites arerelated. Pressure to extend hydrocarbon exploration and drilling into protectedwilderness areas are offered as an example. While current legislative and policyinitiatives in Alberta to mandate the inclusion of Blackfoot perspectives in effortsto preserve and protect heritage sites are laudable, this essay offers repatriationas a model for authentic Blackfoot participation in the care of the remaining sitesand the beings who inhabit them. Repatriation acknowledges that these places areanimate beings with whom humans live. In the Blackfoot view, protecting andpreserving places is not enough. Interdependent relationships, like the one betweenhumans and the places and beings that nourish them, must be nurtured throughunimpeded access, continued use, and ceremonies of renewal such as visiting andexchanging of gifts. While Blackfoot acknowledge that the non-Blackfoot newcomersare here to stay, they continue to imagine a future where all that from which theyhave been dispossessed will be repatriated so that they may meet their sacredresponsibilities to their territory and all the beings who dwell there.
Résumé
Le document de recherche porte sur la responsabilité de la protection des lieuxauxquels les Pieds-Noirs sont attachés, en particulier ceux qui sont situés dans laprovince actuelle de l’Alberta. Les auteurs citent plusieurs lieux en exempleet expliquent comment ceux-ci ont été détruits. Ils racontent comment lesPieds-Noirs ont été déplacés de leur territoire vers les réserves et analysent lesconséquences de cet événement sur la production et le transfert du savoir. Ilsdécrivent les forces qui ont détruit d’autres lieux importants depuis leretrait des Pieds-Noirs et les contraintes qui pèsent actuellement sur les lieux quiexistent encore, notamment l’expansion de la recherche d’hydrocarbureset le forage dans des milieux sauvages. Selon les auteurs, les projets de lois et depolitiques en Alberta qui visent à rendre obligatoire l'intégration du point de vuedes Pieds-Noirs aux activités de conservation et de protection des lieuxpatrimoniaux sont louables, mais ils proposent le rapatriement comme modèle departicipation authentique des Pieds-Noirs à la protection des lieux qui restent etdes êtres qui y habitent. Le rapatriement reconnaît que ces lieux sont des êtresanimés avec lesquels les êtres humains coexistent. Pour les Pieds-Noirs, il nesuffit pas de protéger et de conserver des lieux. Les relations d'indépendance commecelles reliant les êtres humains, les lieux et les êtres qui les nourrissent doiventêtre soutenues par un accès libre, une utilisation continue et des cérémonies derenaissance telles que les visites et les échanges de présents. Les Pieds-Noirsreconnaissent que les nouveaux venus non-Pieds-Noirs sont là pour rester mais ilscontinuent d’imaginer un avenir où tout ce dont on les a dépossédés reviendraau même endroit afin de pouvoir remplir leurs devoirs sacrés envers leur territoireet tous les êtres qui y vivent.
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