Abstracts
Abstract
In 2000, eight First Nations and the Council of the Haida Nation formed analliance to protect their traditional territories from powerful economic, politicaland ideological interests that were moving to determine the future of coastalBritish Columbia. Their organization, Coastal First Nations (formerly, the TurningPoint Initiative), has become a significant player with governments, industry andenvironmental groups in defining the parameters for transforming coastal B.C. intoa conservation-based economy, following ecosystem-based management principles.Because environmentalists initiated their Great Bear Rainforest Campaign in thehomelands of Coastal First Nations members beginning in 1995, Coastal First Nationsprovides a window into understanding the complex unfolding of relationships betweenFirst Nations and major environmental groups. Based on an analysis of interviewswith First Nations and environmental group leaders, it is proposed that theirrelationship has evolved through four phases (confrontation, relationship building,becoming allies, and shifting terrains). By speaking with one voice while respectingthe autonomy of its members, Coastal First Nations has provided a strategic vehiclefor increasing Indigenous self-determination and self-sufficiency in First Nationshomelands in the face of ongoing colonization and global forces.
Résumé
En l’an 2000, huit Premières Nations et le Council of the Haida Nationont formé une alliance en vue de protéger leurs territoires traditionnels contre desintérêts puissants sur les plans économique, politique et idéologique quis’apprêtaient à décider de l’avenir de la région côtière de laColombie-Britannique. Leur organisation, Coastal First Nations (précédemment,Turning Point Initiative), est un acteur important auprès des pouvoirs publics, del’industrie et des groupes environnementaux dans la définition des paramètresvisant à transformer la région côtière de la Colombie-Britannique en une économiefondée sur la sauvegarde des ressources naturelles, en s’inspirant desprincipes de la gestion écologique. En raison du fait que des environnementalistesont lancé leur campagne Great Bear Rainforest dans les réserves des membres deCoastal First Nations en 1995, cette dernière permet de mieux comprendre lesrelations complexes déplus en plus apparentes entre les Premières Nations et lesgroupes environnementaux importants. À partir d’une analyse des entretiensavec des dirigeants de Premières Nations et de groupes environnementaux, on constateque leur relation a connu quatre phases (la confrontation, la création de liens,l’établissement d’alliances et la compréhension des points de vueréciproques). Étant l’unique porte-parole de ses membres tout en respectantleur autonomie, Coastal First Nations offre un moyen stratégique d’accroîtrel’autodétermination et l'autosuffisance des peuples indigènes dans lesréserves des Premières Nations devant les forces constantes de la colonisation àl’échelle mondiale.
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