EN:
Ethnic groups whose homelands had aligned with the Axis powers, had been invaded, annexed, or simply ceased to exist during the Second World War found that their wartime experience in their country of resettlement mirrored events back home. Past historiography has dealt superficially with the experiences of lesser-known ethnic groups in Canada. Hence, Czechs and Slovaks suffered a similar fate to the larger and more visible ethnic groups (Germans, Italians, Japanese, Ukrainians, et al.) deemed to be "enemies" of the state in Canada and can be placed within this scope of Canadian history. With the German annexation of the Sudetenland, and the subsequent invasion of Bohemia-Moravia in March 1939, Czechs and Slovaks were deemed as "enemy aliens" by the Canadian government. A further impediment arose when Slovakia proclaimed its independence and aligned itself with Nazi Germany. The majority of Slovaks in Canada were nationalists and had to mitigate their support for an independent Slovak state. Canadian Czechs and participatory Slovaks ("Czechoslovaks") sought to liberate their homeland. Ultimately, such action promoted the allegiance that the majority of Czechs and Slovaks held for Canada.
FR:
Des groupes ethniques dont le pays d’origine s’était aligné avec les puissances de l’Axe, avait été envahi, annexé ou tout simplement cessé d’exister durant la Seconde Guerre mondiale ont constaté qu’en temps de guerre, leur expérience dans leur pays de réinstallation reflétait la tournure des événements dans leur pays d’origine. L’historiographie a traité superficiellement les expériences des groupes ethniques moins connus au Canada. Ainsi, les Tchèques et les Slovaques, qui ont subi le même sort que les groupes ethniques plus importants et plus visibles (les Allemands, les Italiens, les Japonais, les Ukrainiens et autres) et considérés comme des « ennemis » de l’État au Canada, peuvent être inclus dans ce chapitre de l’histoire du Canada. Avec l’annexion des Sudètes et l’invasion ultérieure de la Bohême-Moravie en mars 1939 par l’Allemagne, les Tchèques et les Slovaques ont été déclarés comme des « sujets d’un pays ennemi » par le gouvernement canadien. Un autre obstacle a surgi lorsque la Slovaquie a proclamé son indépendance et s’est alignée sur la politique de l’Allemagne nazie. La majorité des Slovaques qui vivaient au Canada étaient des nationalistes et ont été contraints d’atténuer leur soutien pour un État slovaque indépendant. Les Tchèques et les Slovaques « participatifs » canadiens (« Tchécoslovaques ») ont oeuvré pour la libération de leur pays d’origine. Enfin de compte, ces actions ont favorisé l’allégeance que la majorité des Tchèques et des Slovaques vouaient au Canada.