Abstracts
Abstract
Objectives: Childhood experiences of intimate partner violence (CEIPV) remain a significant public health issue affecting millions of young people (YP) globally. Although CEIPV has been researched for decades, YP’s voices are often left unheard, their stories relegated to mere research data. Their CEIPV are usually told through adult proxy accounts rather than by YP themselves. Additionally, research shows that YP have limited opportunities to influence domestic violence policies and practices. This theoretical paper proposes a new YP engagement model for CEIPV research and practice.
Methods: The model is based on a review of relevant literature, including lessons from the women’s shelter movement, child rights, narrative practice, trauma and violence-informed approaches, and selected case studies.
Results: The Narrative Shelter Model integrates storytelling and storylistening to create a safe space for YP with CEIPV to exercise their voice and choice, and share their stories in a non-retraumatizing way. Moreover, the model invites the storylistener(s) to connect with YP’s stories to influence decision-making.
Conclusion: The Narrative Shelter Model elicits a path towards creating safe and inclusive spaces for YP with CEIPV to share their stories and be heard as agents of social change. It aims not only to promote their voices but also to empower them to become young advocates and peer supporters in responding to IPV, thereby strengthening their resilience and recovery. The use of this model within domestic violence agencies can continue to position YP as experts in their own lives and pivotal agents in shaping knowledge and effective interventions.
Keywords:
- Intimate partner violence,
- resilience,
- trauma- and violence-informed care,
- child rights,
- young people,
- narrative approaches
Résumé
Objectif : L’exposition à la violence conjugale (VC) à l’enfance demeure un enjeu de santé publique important affectant des millions de jeunes internationalement. Bien que l’exposition à la VC à l’enfance soit étudiée depuis des décennies, la voix des jeunes est souvent passée sous silence, leurs histoires reléguées à de simples données de recherche. Leur exposition à la VC est souvent racontée par procuration par des adultes plutôt que par les jeunes eux-mêmes. De plus, la recherche montre que les jeunes ont peu d'opportunités d'influencer les lois et les pratiques sur les VC. Cet article théorique propose un nouveau modèle d’engagement des jeunes dans les recherches et les pratiques liées aux expériences d’exposition à la VC.
Méthodologie : Le modèle est basé sur une revue de la littérature incluant les leçons tirées du mouvement des refuges pour femmes, des droits des enfants, de la pratique narrative, et des approches sensible aux violences et aux traumas ainsi que sur des études de cas sélectionnées.
Résultats : Le modèle narratif de refuge intègre la narration et l’écoute des histoires pour créer un espace sécuritaire pour les jeunes exposé à la VC afin qu’ils puissent être entendus, exercer leur pouvoir décisionnel et partager leur histoire de façon non-retraumatisante.
Conclusion : Le modèle narratif de refuge constitue une voie vers la création d’espaces sécuritaires et inclusifs pour les jeunes exposés aux VC afin de partager leur histoire et être entendus en tant qu’agents de changement social. Il vise non seulement à promouvoir la voix des jeunes, mais aussi à leur donner les moyens de devenir de jeunes défenseurs et devenir soutenants auprès de leurs pairs dans la lutte contre la VC, renforçant ainsi leur résilience et leur rétablissement. L’utilisation de ce modèle au sein des organismes de VC peut continuer de positionner les jeunes comme experts de leur propre vie et comme agent de changements dans l’élaboration des connaissances et d’interventions efficaces.