Abstracts
Abstract
This paper examines the intersection between the debate on women and the wider
political debates of late eighteenth-century England. During this period the meaning of
concepts such as liberty, equality, and rights was contested not only with regard to
political relationships among men, but also as they applied to civil and domestic
relationships between men and women. The language of politics encouraged the
definition of women's oppression in terms of the unrepresentative nature of authority
exercised by men. The values of rationality, equality, and independence espoused by
radicals in the debate on women were part of a larger conception of virtue, which carried
with it political as well as moral implications. These political implications came to the
fore in the conservative response. Conservatives' ideas on women were part of a larger
vision of social and political order in which duty, obedience, and dependence operated as
the unifying principles. Within this framework, radical proposals for a more egalitarian
family structure were viewed as a potential threat to political order. At the heart of this
debate lay not only a dispute regarding the condition of women, but also a struggle
between two conflicting visions of the ideal society.
Résumé
L'étude veut analyser le lien qui a existé entre les débats sur les femmes et les débats
politiques plus généraux dans l'Angleterre de la fin du XVIlle siècle. A cette époque, on
contestait la signification de concepts comme liberté, égalité et droits, non seulement
pour les relations politiques entre hommes, mais aussi pour les relations sociales et
familiales entre hommes et femmes. Dans le débat politique, on en vint à définir
l'oppression des femmes en fonction du caractère non représentatif de l'autorité exercée
par les hommes. La valeur des concepts de rationalité, d'égalité et d'indépendance,
défendus par les radicaux dans leurs plaidoyers en faveur des femmes, faisaient partie
d'une conception plus large de la vertu, qui avait des implications aussi bien politiques
que morales. C'est la prise de position des conservateurs qui mettait les implications
politiques au premier rang. Leur philosophie sur les femmes faisait partie d'une vision
plus large de l'ordre social et politique, dont le devoir, la soumission et la dépendance
assuraient l'unité. Dans ce cadre, la revendication des radicaux pour une structure
familiale plus égalitaire était perçu comme une menace à l'ordre politique.
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