Abstracts
Abstract
By the turn of the century, a growing coalition of business and political leaders came to share a common goal — the creation of a national regulatory commission to control railway freight rates. The development of a coordinated railway network and advances in locomotive technology made possible a general decline in transportation costs. Business leaders consequently became concerned with the uneven way in which the private rate-making process distributed the benefits of the transportation revolution, particularly declining freight rates. In eastern Canada, they blamed railway rate-making policies for disrupting established patterns of trade. In western Canada, they castigated railway officials for failing to adjust the rate structure in response to the rapid development of new centres of economic activity. At the same time as it made possible the development of large-scale mercantile and industrial enterprise, then, the transportation revolution also created demands for a significant expansion of the state's authority over the largest of all nineteenth-century industries, the railway.
Résumé
Au tourant du siècle, les hommes d'affaires et les chefs politiques en vinrent à partager le même objectif: créer une commission nationale pour réglementer les tarifs du transport des marchandises par chemin de fer. Le développement d'un réseau coordonné de chemins de fer et les progrès technologiques concernant la locomotive permettaient une diminution générale des coûts de transport. En conséquence, les hommes d'affaires se mirent à éprouver des inquiétudes devant le fait que les régimes tarifaires donnaient lieu à une répartition inégale des profits à tirer de la révolution des transports, notamment en ce qui a trait à une réduction des tarifs de fret. Dans l'est du Canada, c'est aux dispositions tarifaires des chemins de fer qu'ils ont attribué l'interruption des réseaux d'échanges commerciaux établis de longue date. Dans l'ouest du pays, ils ont reproché aux responsables du chemin de fer de n'avoir pas su ajuster la tarification au développement rapide des nouveaux centres d'activité économique. Certes, la révolution des transports permettait une expansion du commerce et de l'industrie sur une large échelle, mais en même temps, elle requérait de l'État une autorité d'autant plus ferme sur la plus importante de toutes les industries du XIXe siècle, celle des chemins de fer.
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