Abstracts
Abstract
Migration research has been dominated by broad assumptions which this paper brings into question. Modernization theory holds that rural-urban migration was one-way, permanent, and continually increasing during industrialization. Nominal-level research on urban populations tends to accept the idea that nonnatives are becoming permanent residents. Data from Germany show reality to have been quite different. Urban mobility peaked around 1900, and has fallen steadily since then. The great majority of urban inmigrants soon left the city, mainly returning to their rural origins. Thus a new model of urban migration is needed. This model must lake into account certain structural characteristics of urban migrants in Germany. Males were more mobile than females, but the differences lay primarily among unmarried adults, whose mobility rates were at least five times those of families. Mobility was inversely proportional to income: workers and domestics were several times as mobile as professionals and the self-employed. The paper does not construct a new model of migration but uses these data to raise questions which might lead to such a model.
Résumé
La recherche sur la migration a été dominée par de grandes hypothèses que cet article remet en question. La théorie de la modernisation affirme que la migration de la campagne vers la ville fut à sens unique, permanente et constante pendant la période de l'industrialisation. La recherche basée sur les recensements nominatifs de la population urbaine, amène à accepter l'idée que les non-autochtones deviennent des résidents permanents. Des données provenant de l'Allemagne démontrent que la réalité est toute autre. La mobilité a atteint un sommet vers 1900, et n'a cessé de décroître depuis. La grande majorité des immigrants urbaines ont tôt fait de quitter la ville, principalement pour retourner à leurs origines rurales. Un nouveau modèle d'immigration est donc nécessaire. Ce modèle doit tenir compte de certaines caractéristiques de la structure de la migration urbaine en Allemagne. Les hommes étaient plus mobiles que les femmes, mais les principales différences s'observent chez les adultes célibataires, pour qui la mobilité était cinq fois plus grande que pour les familles. La mobilité était inversement proportionnelle au revenu : les employés et les domestiques étaient beaucoups plus mobiles que les professionnels ou les travailleurs indépendants. Cet article ne propose pas un nouveau modèle d'immigration mais utilise ces données pour soulever des questions qui pourraient mener à un tel modèle.
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