Abstracts
Résumé
Le XIX' siècle nord-américain a connu plusieurs maladies à caractère épidémique au nombre desquelles il faut compter la variole. Cette dernière maladie, à cause de son taux élevé de létalilé et la célérité avec laquelle elle se propage, soulève la crainte parmi les populations. Les villes industrielles de la Nouvelle-Angleterre devront de toute nécessité organiser la lutte contre ces fléaux. Nous étudions spécialement le cas d'une ville du Massachusetts: Lowell entre 1865 et 1890. Cette dernière ville a dû faire face à la menace permanente d'apparition de la variole en raison du fait qu'elle était le point de destination de nombreux immigrants canadiens en provenance de régions où sévissait la variole à Vétat endémique.
À Montréal en 1885, la variole prend soudainement les proportions d'une épidémie. Comme cette ville est reliée au nord-est américain par le réseau ferroviaire, le New Hampshire, l'état le plus immédiatement menacé, organisera conjointement avec le U.S. Marine Hospital Service, la protection des états de la Nouvelle-Angleterre.
Abstract
During the nineteenth century. North America experienced many epidemics, among them of smallpox. The high mortality rate it caused and the speed with which it spread terrified the populace. Industrial towns in New England were particularly concerned with prevention. This paper looks at one case study, Lowell, Massachusetts between 1865 and 1890. This community was particularly prone to outbreaks of smallpox because it was the destination of many Canadian immigrants who came from regions where the disease was endemic.
In Montreal during 1885, smallpox suddenly reached epidemic proportions. The city's rail connections with the American northeast forced the state of New Hampshire - the area most directly affected - to organize a large-scale prevention campaign with the U.S. Marine Hospital Service for the New England states.
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