Abstracts
Résumé
Depuis nombre d'années déjà, l'enseignement de l'histoire a fait l'objet d'études diverses. On s'est préoccupé tantôt de la matière présentée, tantôt des méthodes utilisées, et on s'est surtout beaucoup interrogé sur la place que l'histoire occupe - ou devrait occuper - dans les programmes scolaires, particulièrement aux niveaux primaire et secondaire. Selon l'auteur, la tâche principale des planificateurs de programmes devrait être d'établir un ordre de priorités au sein des matières enseignées et il estime que le maintien d'une tradition ne devrait, d'aucune façon, constituer une raison suffisante pour garder une matière au programme.
A cet égard, le cas de l'histoire est compliqué du fait de son ethnocentrisme reconnu. De plus, de nombreuses questions se posent quant à la capacité des enfants du primaire de comprendre certains des aspects importants de l'histoire et, de même, l'histoire ne semble pas encore avoir de véritable raison d'être au niveau secondaire. L'auteur propose donc que l'enseignement de l'histoire soit abandonné au primaire et que l'on établisse sa raison d'être au secondaire en se basant sur les trois prémisses suivantes: l'histoire peut convenablement servir d'introduction à l'utilisation de témoignages ou d'évidences; la biographie peut contribuer à augmenter la conscience de l'individualité chez l'étudiant; le partage d'expériences constitue la base même de toute identité culturelle.
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