Abstracts
Résumé
Pendant les décennies 1850 et 1860, beaucoup d'efforts ont été consacrés au maintien de la production du coton brut, destiné à l'exportation, dans différentes régions de l'Afrique occidentale. A partir du cas des marchands de Manchester, et à la lumière tant des documents du « Colonial Office » que des sources privées et publiques de Manchester, l'auteur étudie les causes et effets de ces efforts.
II les replace d'abord dans le contexte des vues contemporaines sur l'impérialisme européen en Afrique occidentale et, en particulier, dans celui de l'importance qui s'avère capitale, à l'époque, de rechercher des marchés et des sources nouvelles de matières premières. Il s'applique ensuite à définir la nature des rapports qui s'établissent, d'une part, entre le gouvernement et les divers groupes de pression et, d'autre part, entre la métropole et la périphérie. Enfin, il conclut que si l'étude de ce cas particulier ne jette pas toute la lumière sur le rôle qu'ont pu jouer les matières premières dans les relations qu'a entretenues la métropole avec les zones périphériques, elle n'en démontre pas moins l'importance du problème et tout l'intérêt qu'il peut susciter.