Abstracts
Résumé
L'étude des loisirs populaires en Angleterre durant la période victorienne jouit présentement d'une grande faveur. Cependant, de nombreux problèmes se posent au chercheur qui s'y adonne. En effet, le sujet est non seulement complexe en lui-même mais il est aussi perçu différemment par les uns ou les autres. Par exemple, certains historiens abordent le problème comme s'il se rattachait aux traditions populaires plus anciennes, d'autres y voient plutôt l'émergence du phénomène de la « culture de masse » alors que d'aucuns l'approchent d'une façon tout à fait élitiste en concentrant leurs efforts sur l'étude de la réforme des loisirs tout en ignorant les réactions populaires aux mesures de réforme. En fait, la question est d'autant plus compliquée qu'on lui associe habituellement le concept de contrôle social.
L'auteur suggère ici des approches différentes qui auraient avantage à être utilisées. Ainsi, il fait valoir tout le profit que l'on pourrait tirer de l'examen des modes d'invention et de diffusion des activités de loisir, de l'étude du contenu spécifique de ces activités et de la préparation d'études de communautés particulières où l'on ferait une large place aux rapports qui s'établissent entre l'occupation, les aspirations et les choix individuels qui se font, compte tenu de la gamme des activités récréatives qui sont offertes dans un temps et un espace donnés.