Abstracts
Résumé
Cet article s'inscrit dans le cadre de l'histoire de la famille au Canada et remet en question certains stéréotypes concernant les familles canadiennes francophones et anglophones. Il s'attache tout particulièrement aux cantons d'Alfred et de Caledonia situés dans le comté de Prescott où les deux groupes sont bien représentés.
Les hypothèses qui y sont émises résultent d'une étude systématique des recensements de 1851, 1861 et 1871 et d'une lecture attentive des sources qualitatives disponibles. Elles concernent la dimension culturelle de l'histoire de la famille et touchent à trois éléments spécifiques : fonction de la famille et organisation domestique, structure familiale et composition du ménage, perspectives familiales en termes de terre et d'évaluation du sol.
Il appert donc, à l'examen des sources, qu'on retrouve chez les familles anglophones et francophones beaucoup plus de similitudes que de différences ; de fait, elles sont très semblables en tout ce qui concerne les deux premiers éléments et ce n'est qu'en regard de la terre qu'elles diffèrent sensiblement, les anglophones préférant les terres hautes et sèches et les francophones les terres basses et humides. Bien que ces constatations se rapportent aux seuls cantons d'Alfred et de Caledonia, on tient ici constamment compte du plus vaste environnement que constitute la vallée de l'Outaouais.
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