Abstracts
Abstract
This article discusses some of the problematics that inform the methodology of my ongoing doctoral research on policies against sexual violence in Montreal universities. First, I will argue that feminist activists in Quebec have been able to expose the institutional dimension of sexual violence in university. Then, I will then compare Dorothy Smith’s institutional ethnography approach with Sara Ahmed’s phenomenological approach to institutions to elaborate on the concept of lived experience as a starting point for the investigation of institutional regimes. In conclusion, I will engage with Nancy Naples’ outsider/insider debate to reflect on the multiplicity of divergent and contradicting perspectives in the field.
Résumé
Cet article aborde plusieurs problématiques qui informent la méthodologie de ma recherche doctorale en cours qui porte sur les politiques contre la violence sexuelle dans les universités montréalaises. D’abord, je soutiendrai que les militantes féministes du Québec ont réussi à exposer la dimension institutionnelle de la violence sexuelle à l’université. Ensuite, je comparerai l’approche de l’ethnographie institutionnelle de Dorothy Smith avec l’approche phénoménologique des institutions de Sara Ahmed pour mieux élaborer sur le concept de l’expérience vécue comme point de départ pour l’investigation des régimes institutionnels. En conclusion, je m’engagerai dans le débat outsider/insider de Nancy Naples afin de réfléchir à la multiplicité des perspectives divergentes et contradictoires dans le domaine.