Article body
Le XXIIe colloque annuel international interuniversitaire de l’Association des Étudiant(e)s diplômé(e)s du département d’histoire de l’Université de Montréal (AEDDHUM) vous proposait en mars 2015 une réflexion interdisciplinaire autour du thème « Mythes, légendes et Histoire : la réalité dépassée ? ». À travers les présents Actes, nous tenterons de faire un tour d’horizon des nouveaux questionnements que proposent les jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales. Les mythes et les légendes sont inhérents à toutes les civilisations et participent à la construction de toutes les cultures. Leurs transformations sont essentielles : suscitées notamment par l’évolution des sociétés et par les échanges internationaux, elles attestent de la manière dont les sociétés perçoivent leur propre Histoire. Les mythes sont des discours idéalisés sur des personnages, des phénomènes, des événements historiques ; les légendes, quant à elles, sont des récits à caractère merveilleux qui transforment les faits historiques, tantôt par l’imagination populaire, tantôt par l’invention poétique.
Les articles, par leur diversité et par leur grande qualité, nous font voyager à travers le temps et l’espace, nous font passer de l’autre côté du miroir, illustrant la fragilité de la frontière entre légende et réalité. Ce numéro des Cahiers d’histoire nous permet de constater la vitalité et le renouvellement de la recherche au sein de la jeunesse universitaire. Onze de ces chercheurs ont participé à ce numéro, en provenance non seulement de l’Université de Montréal, mais aussi d’autres universités proches, pour certaines québécoises et canadiennes, plus lointaines pour d’autres, américaines et européennes. Quelqu’un m’a demandé récemment si cette diversité de provenance était voulue. À cela je répondrais, et vous pourrez le constater avec moi, que visiblement, la qualité se retrouve partout dans le monde.
Je souhaite remercier l’équipe des Cahiers d’histoire, qui s’efforce toujours de nous offrir une revue de qualité aux thèmes variés et qui permet, à nous jeunes chercheurs, de faire nos premières armes dans la rédaction académique. Je n’oublie pas les correcteurs qui ont su aider les auteurs à rendre leurs articles encore meilleurs.
Je tiens à remercier tout particulièrement Julie Dessureault, sans qui les Actes du XXIIe colloque de l’AEDDHUM n’auraient pu voir le jour. Je remercie également l’AEDDHUM qui est à l’origine de ce projet et qui, par son investissement financier et par le soutien des membres de son CE, a tout fait pour faciliter sa réalisation.
Cordialement,
Marie Zissis