Abstracts
Résumé
Cet article offre un survol de la réglementation de la presse populaire (notamment les journaux jaunes) à Montréal dans les années d’après-guerre. Visés par les groupes religieux et les politiciens, les journaux jaunes ont été des cibles des campagnes de moralité. Tandis que les autres études sur l’histoire de la censure au Québec considèrent l’application du Code criminel (donc la loi fédérale), notre étude constate qu’une loi provinciale et des règlements municipaux ont également été invoqués et appliqués. Sur le plan méthodologique, cette recherche suggère qu’une analyse de la réglementation de la culture doit tenir compte d’autres cadres judiciaires que le Code criminel.
Abstract
This article offers an overview of the regulation of the popular press (especially tabloid newspapers) in Montreal during the post-war years. These publications were the object of attack and derision by both religious groups and local politicians. While other studies of censorship in Quebec have discussed the application of the federal Criminal Code, this study highlights the use of a provincial law as well as municipal bylaws. In terms of methodology, it underscores the need to consider legal frameworks other than the Criminal Code in an analysis of the regulation of culture.