Géographie physique et Quaternaire
Volume 38, Number 1, 1984
Table of contents (14 articles)
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The Pollen Sequence of Les Échets (France): A New Element for the Chronology of the Upper Pleistocene
Jacques-Louis de Beaulieu and Maurice Reille
pp. 3–9
AbstractEN:
Les Échets mire (near Lyon, France) is one of the very few European sites showing an almost continuous record from the glaciation that preceded the Eemian up to now. The pollen diagram can easily be correlated with those from Grande Pile (Vosges). On the basis of a comparison between the two sequences, the age of three clearly temperate post-Eemian episodes (Saint-Germain Ia, Ic and Il at Grande Pile) is discussed. The authors correlate these episodes with the Early Würm Interstadials of Amersfoort, Brorup and Odderade described in Northern Europe and accept the chronology of Grande Pile that dates Saint-Germain I and Saint-Germain Il between ca 115 000 and 70 000 BP, thus making them equivalents of deep sea isotopic stages 5c and 5a. This leads to refute the 14C chronology admitted up to now that places the Early Würm between 75 000 and 55 000 BP. Considering the predominant temperate episodes during this period, the authors propose to use the term "Pre-Würm" instead of "Early Würm". During the Middle Würm, three not well-marked interstadials can be recognized. No interstadial is found during the late Pleni-Würm.
FR:
Le marais des Échets (près de Lyon, France) constitue l'un des rares sites européens qui présente un remplissage à peu près continu depuis la glaciation qui a précédé l'Éémien jusqu'à nos jours. Le diagramme pollinique peut aisément être mis en corrélation avec ceux de La Grande Pile (Vosges). À partir de comparaisons entre ces deux séquences, la position chronostratigraphique des trois épisodes très nettement tempérés post-éémiens (Saint-Germain la, Ic et II à La Grande Pile) est discutée. Les auteurs mettent en corrélation ces épisodes avec les interstades du Würm ancien, Amersfoort, Brorup et Odderade, décrits en Europe du Nord et acceptent la chronologie de La Grande Pile qui situe Saint-Germain I et II entre environ 115 000 et 70 000 BP et qui en font les équivalents des étages isotopiques océaniques 5c et 5a. Ceci implique que la chronologie 14C admise jusqu'ici et plaçant le Würm ancien entre environ 75 000 et 55 000 BP est totalement erronée. Compte tenu de la prépondérance des épisodes tempérés durant cette période, les auteurs proposent le remplacement de la dénomination "Würm ancien" par celle de "Pré-Würm ". Durant le Würm moyen, trois interstades de faible amplitude ont été reconnus aux Échets, alors qu'aucune variation climatique positive n'est décelable durant le Pléni-Würm final.
DE:
Das Moor von Les Échets (in der Nàhe von Lyon, Frankreich) ist eines der wenigen europàischen Gelànde, das ein fast kontinuierliches Zeugnis ablegt von der dem Eemian vorausgehenden Eiszeit bis heute. Das Pollendiagramm kann sehr leicht mit denen von Grande Pile (Vogesen) in Zusammenhang gebracht werden. Ausgehend von dem Vergleich zwischen diesen zwei Sequenzen wird das Alter von drei auf das Eemian folgenden und eindeutig gemàpigten Stadien diskutiert (Saint-Germain la, Ic und Il in Grande Pile). Die Autoren setzen dièse Episoden in Beziehung zu den Interstadialen von Amersfoort, Brerup und Odderade, die in Nord Europa beschrieben werden und akzeptieren die Chronologie von Grande Pile, die Saint-Germain I und Saint-Germain II zwischen etwa 115 000 und 70 000 v.u.Z. datiert, und sie so zu Àquivalenten der iso-topischen Tiefsee-Stadien 5c und 5a macht. Das fùhrt zu einer Ablehnung der 14C Chronologie, die bisher galt, und das frühe Würm zwischen 75 000 und 55 000 v.u.Z. ansetzte. Unter Beachtung der dominierenden gemàssigten Episoden wàhrend dieser Zeit schlagen die Autoren vor, den Terminus "Prâ-Würm" an Stelle von "Frùhes Würm" zu benutzen. Wàhrend des Mittel-Würms kônnen drei nicht gut voneinander abgegrenzte Interstadiaie erkannt werden. Während des spàteren Pleni-Würms kann kein Interstadial festgestellt werden.
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Le Pergélisol et les processus Thermokarstiques de la région de la rivière Nastapoca, Nouveau-Québec
Maurice K. Seguin and Michel Allard
pp. 11–25
AbstractFR:
L'embouchure de la rivière Nastapoca, sur la côte est de la mer d'Hudson, est située dans la zone de pergélisol discontinu, en domaine de toundra arbustive. La morphologie cryogène y varie selon les types de dépôts quaternaires dans lesquels le pergélisol s'est installé. Les limons argileux de la mer de Tyrrell se caractérisent par des champs de buttes cryogènes entrecoupées de mares de thermokarst et de vallons dissymétriques. Parsemé d'ostioles et animé de mouvements de solifluxion et de glissements superficiels, le mollisol évolue de façon très dynamique. La densité croissante des lacs thermokarstiques et une taille décroissante des buttes cryogènes du littoral vers l'intérieur des terres illustrent un gradient régional de dégradation du pergélisol. Les sables fluviomarins et littoraux pergélisolés constituent aussi des buttes cryogènes, mais sans sols figurés. Quant aux drumlins et autres dépôts de moraine de fond, ils sont affectés par un réseau de polygones à coins sableux. L'épaisseur moyenne du pergélisol dans les dépôts, mesurée par des sondages de résis-tivité électrique, est de l'ordre de 20 m. La nivation, la solifluxion, les glissements de terrain et l'effet thermique des mares sont les agents d'une dégradation généralisée du pergélisol dans la région.
EN:
Nastapoca River, which flows into Hudson Bay, lies in the discontinuous permafrost zone. The study area belongs to the shrubtundra vegetation zone. Permafrost landforms vary according to the types of surficial deposits. Silty clays of the Tyrrell Sea are characterized by fields of cemetary mounds interspersed by thermokarst ponds and asymétrie gulleys. The active layer is blistered with mudboils and is affected by solifluction and skin flows. A permafrost degradation gradient, seen in the increasing density of thermokarst lakes and the diminishing size of cryogenic mounds, is perceptible from the sea inland and from higher to lower stream density. Fluvio-marine sands produce cryogenic mounds also, but lack surface structures. Ground moraine deposits, mostly drumlins, show a non-sorted sand-wedge polygone network. Mean permafrost depth is about 20 m in Quaternary deposits as measured by electrical resistivity soundings. Nivation, solifluction, thaw slumping and thermokarst ponds are the agents of a general permafrost degradation in the area.
DE:
Die Mündung des Nastapoka-Flusses an der Ostkùste der Hudson-Bay liegt in der unterbrochenen Dauerfrostzone, im Gebiet der Busch-Tundra. Die kryogenische Morphologie variiert hier je nach dem Typus der quartàren Ablagerungen, in denen sich der Dauerfrost ausgebreitet hat. Die lehmigen Schlicke des Tyrell-Meeres sind charakterisiert durch Felder mit kryogenischen Hùgeln, die von Thermokarsttumpeln und asymetrischen Tàlchen durchschnitten werden. Die Auftauzone, die von Schlammblasen bedeckt ist und stàndig in Bewegung durch Erdfliefien und Rutschen der Oberflâche, entwickelt sich auf sehr dynamische Weise. Die zunehmende Dichte der Thermokarst-Seen und die von der Kiiste ins Landinnere immer kleiner werdenden kryogenischen Hiigel weisen auf ein régionales Gefàlle in der Erosion des Dauerfrostbodens hin. Auch der fluviomarine und litorale Dauerfrostsand hat kryogenische Hugel geformt, allerdings ohne bedeutende Bodenoberflàchentextur. Die Drumlins und die anderen Grundmoranenablagerungen sind durch ein Netz von Polygonen mit sandigen Keilen beeinflupt. Die durchschnittliche Tiefe des Dauerfrostbodens in den Ablagerungen, die mittels Untersuchungen elektrischen Leilungswiderstandes gemessen wurde, ist 20 m. Erosion durch Schnee, Erdfliessen, Bodenrutsch und die thermische Wirkung der Tumpel bewirken eine allgemeine Erosion des Dauerfrostbodens in der Gegend.
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Accumulation et fonte de la neige en milieux boisé et déboisé
André P. Plamondon, Marcel Prévost and Renald C. Naud
pp. 27–35
AbstractFR:
Les auteurs présentent une étude des caractéristiques physiques du couvert de neige en relation avec l'altitude, l'exposition et le couvert forestier. L'expérience s'est déroulée à la forêt Montmorency, sise à 80 km au nord de Québec. Au cours des hivers 1981 et 1982, l'équivalent en eau maximal de la neige, pour l'ensemble du bassin du lac Laflamme, a été de 28 et 29 cm, respectivement. Durant cette période, les mesures effectuées n'ont pas permis de détecter l'effet des faibles différences d'altitude (50 m) sur l'accumulation de la neige. L'équivalent en eau de la neige était maximal dans les milieux découverts et apparaissait plus important sous les jeunes peuplements que sous les vieux. Les jeunes sapinières, entourées d'arbres plus hauts, agissent comme des pièges à neige. L'influence de l'exposition ne ressort que durant la période de fonte, accélérée d'une semaine sur les flancs sud. La fonte en sous-bois dure un mois et demi en moyenne et est écourtée d'une à deux semaines dans les sites découverts. Un modèle de fonte, basé sur les degrés-jours, est finalement adapté. Le coefficient de fonte est rajusté en fonction de deux périodes distinctes par la densité du manteau nival ou les degrés-jours cumulés.
EN:
A study of physical characteristics of the snow cover in relation to altitude, aspect and forest cover, is presented in this paper. The experimental site is located at Montmorency forest, 80 km north of Québec City. During the winters of 1981 and 1982, the snow water equivalent for the lake Laflamme watershed reached a maximum of 28 and 29 cm, respectively. The effect on snow accumulation by the small elevation range (50 m) was not detectable by our measurements. The snow water equivalent was greatest in open areas and appeared greater under the young than the older stands. The young fir associations, surrounded by higher trees, act as snow traps. The aspect plays a role during the melting period only, which is shortened by one week on south exposures. Snowmeit lasts one and a half month in average under the cover and is shortened by one to two weeks in the open. A snowmeit model, based on degree-days, is finally calibrated. The melt coefficient is readjusted for two periods separated by snow density or cumulative degree-days.
DE:
Die Autoren legen eine Studie vor, die die Beziehung der physischen Merkmale der Schneedecke zu Hôhe, Himmelsrichtung und Bewaldung untersucht. Der Versuch wurde im WaId Montmorency, der 80 km nôrdlich von Québec liegt, durchgefùhrt. Wàhrend der Winter 1981 und 1982 war das maximale Wasserâquivalent der Schneemenge 28 cm bzw. 29 cm fur das gesamte Becken des Laflamme-Sees. Wahrend dieser Période konnten die durchgefuhrten Messungen keinerlei Einflup der schwachen Hôhenunterschiede (50 m) auf die Menge des angesammelten Schnees feststellen. Das der Schneemenge entsprechende Wasserâquivalent war maximal in den freien Gebieten und schien grosser unter den jungen Baumbestanden als unter den alten. Die jungen Tannenwâlder, die von hôheren Baurnen umgeben sind, wirken wie Schneefallen. Der EinfluB der Himmelsrichtung wird erst wâhrend der Zeit der Schneeschmelze spurbar, die auf den Sudflanken urn eine Woche kùrzer ist. Die Schneeschmelze im WaId dauert im Durchschnitt eineinhalb Monate und ist ein bis zwei Wochen kurzer in den offenen Gelànden. Ein Schneeschmelze-Modell auf der Basis Grade-Tage wird schlieplich geeicht. Der Schmelzkoeffizient wird zwei Perioden angepaBt, die sich durch die Dichte der Schneedecke oder die kumulierten Grade-Tage unterscheiden.
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Répartition estivale des surfaces enneigées en Ungava, Nouveau-Québec
Bernard Lauriol, André Champoux and James T. Gray
pp. 37–47
AbstractFR:
Les caractéristiques spatio-temporelles de la neige en été, en Ungava, ont été étudiées par photo-interprétation. Les photographies analysées ont été extraites de lignes de vol choisies en fonction de leur date et de leur localisation ou selon un échantillonnage effectué d'après la grille de référence des cartes topographiques à 1/50 000 du Canada. Sur les photographies, on a calculé la superficie couverte par la neige ou le nombre de plaques de neige. Les résultats indiquent que les surfaces enneigées varient d'un été à l'autre, selon l'importance des chutes de neige survenue l'hiver précédent. Les hivers les plus neigeux ont des températures un peu moins froides et des flux atmosphériques du nord-est plus importants. En été, le résidu nival le plus important se situe au sud des côtes du détroit d'Hudson. Le résidu nival disparaît progressivement, entre les mois de juin et d'août, du sud-ouest vers le nord-est de l'Ungava. Actuellement, la surface occupée par la neige en été semble plus importante que pendant les années 1950, du moins le long de la côte ouest de la baie d'Ungava. En période d'englaciation, la côte sud du détroit d'Hudson pourrait être un lieu favorable à la naissance d'une calotte glaciaire.
EN:
The spatial and temporal variations of snow cover in summer in Ungava were studied by means of air photographs, available for various dates between 1950 and 1960. The number and surface area of snow-patches are related to the previous winter's snow fall. The snowfall amounts in turn appear to be directly proportional to the frequency of north-easterly air flows. The highest density of snow-patches, in terms of numbers and surface areas, exists in the highland region bordering the Hudson Strait coast, which is also the zone characterised by the heaviest snow-falls. The regional trend of disappearance of the snow cover in the Ungava Peninsula through the summer is from south west to north east. Field observations between 1975 and 1983 and comparisons with aerial photographs taken in the seasons of 1950-1960 appear to indicate an increase in areas and number of snow-patches, on the west coast of Ungava Bay. If some conditions prevailed at the onset of a glacial period the highland area along the Hudson Strait coast could be one of the early centres of the continental ice sheet.
DE:
Variationen in der râumlichen und zeitlichen Verteilung der Schneedecke von Ungava im Sommer wurden mittels Luftaufnahmen untersucht, Die analysierten Fotografien wurden entsprechend Flugdatum und Aufnahmeort ausgewahit oder gemaB einer Auswahl, die nach dem Raster der topographischen Karten Kanadas im Massstab 1 : 50 000 durchgefuhrt wurde. Auf den Fotos berechnete man die von Schnee bedeckte Flàche oder die Anzahl der Schneeflàchen. Die Untersuchung zeigt, dass die von Schnee bedeckten Flàchen von Sommer zu Sommer variieren, entsprechend der Stàrke der Schneefàlle im vorausgehenden Winter. In den schneereichsten Wintern sind die Temperaturen etwas weniger kalt und die athmosphârischen Strômungen von Nord-Osten sind starker. Im Sommer befindet sich die wichtigste Schneemenge im Siiden der Kusten der Hudson-Meerenge. Dieser Schneerest Ungavas schwindet allmahlich zwischen den Monaten Juni und August, und zwar von Siid-Westen nach Nord-Osten. Gegenwârtig scheint die im Sommer von Schnee bedeckte Flàche bedeutender zu sein, als in den 50iger Jahren, zumindest entlang der Westkuste der Bucht von Ungava. In einer Eiszeit-Periode konnte die Sùdkùste von Hudson ein fur die Bildung einer Eiskalotte gunstiger Ort sein.
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Notes sur la minéralogie des sédiments fins du lac Ojibway, en particulier ceux de la région de Matagami, Québec
Jacques Locat, Gérard Ballivy and Guy Lefebvre
pp. 49–57
AbstractFR:
La minéralogie des sédiments fins glacio-lacustres du lac Ojibway est revue et commentée à partir d'un certain nombre d'analyses récentes. On constate que la minéralogie de la fraction argileuse est dominée par les minéraux felsiques tels que le feldspath et le quartz. L'illite et la chlorite prédominent parmi les phyllosilicates qui comprennent aussi des minéraux interstratifiés et des traces de vermiculite. La prédominance des minéraux felsiques dans la fraction argileuse traduit le caractère détritique de ces sédiments d'origine glaciaire. En outre, des données tirées des analyses chimiques totales et des amorphes sont aussi compilées. Deux minéraux peuvent être utilisés comme traceurs minéralogiques: la kaolinite et les carbonates. La teneur en carbonates des sédiments est mis en corrélation avec les épisodes glaciaires du Nouveau-Québec et les récurrences de Cochrane I et II. L'étude en microscopie électronique a révélé l'existence d'une structure floculée dans la fraction fine. Les carbonates et le calcium, en particulier, seraient responsables du type de microstructure observée dans les sédiments : le calcium comme agent de floculation et les carbonates comme ciment entre les particules.
EN:
The mineralogy of Lake Ojibway fine-grained sediments is reviewed and discussed from recent analyses. The mineralogy of the clay fraction is dominated by felsic minerals such as feldspath and quartz. Illite and chlorite are the most abundant clay minerals which are also represented by traces of mixed-layer clay minerals and vermiculite. The dominance of felsic minerals even in the clay fraction reflects the detritic nature of these glacial sediments. Data on total chemical analysis and amorphous material are also compiled. Two minerals can be used as tracers: kaolinite and carbonates. The amount of carbonates has been correlated to glacial episodes of Nouveau-Québec and the Cochrane I and Il readvances. Electron microscopic studies have confirmed the existence of a flocculated structure in the fine fraction of the varves. Carbonates and calcium in particular have affected the microstructure of the sediment. Calcium has acted as a flocculating ion and the carbonates as cementing agent between the particles.
DE:
Ausgehend von einer gewissen Anzahl neuer Analysen wird die Minéralogie der feinen glazialen Seesedimente des Ojibway Sees neu interpretiert und kommentiert. Es wird festgestellt, dap die Minéralogie der Lehmschicht von den felsitischen Mineralien dominiert wird wie Feldspat und Quarz. Illit und Chlorit sind vor allem unter den phillosilikatischen Mineralien zu finden, die auch zwischengeschichtete Mineralien und Spuren von Vermikulit enthalten. Das Vorherrschen felsitischer Mineralien in der Lehmschicht bezeugt den TrCimmer-Charakter dieser Sedimente eiszeitlichen Ursprungs. Auperdem wurden die Ergebnisse totaler chemischer Analysen und des amorphen Materials kompiliert. Zwei Minérale kônnen benutzt werden zum Aufspuren von Mineralen: Kaolinit und die Karbonate. Der Karbonatgehalt der Sedimente wird in Beziehung zu den Eiszeitperioden von Neu-Québec gebracht und zu den Rùcklàufigkeiten von Cochrane I und II. Die Untersuchung mit dem Elektronenmikroskop hat eine ausgeflockte Struktur inder Feinstruktur der Warwen auf-gezeigt. Die Karbonate und insbesondere das Kalzium kônnten verantwortlich fur den Mikrostrukturentypus, der in den Sedimenten beobachtet wurde: das Kalzium wirkt als Flockungs-lon und die Karbonate wirken als Bindemittel zwischen den Teilchen.
Notes
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Sequence of Quaternary Sediments in the Bélanger Sand Pit, Pointe-Fortune, Québec-Ontario
Jean J. Veillette and F. M. Nixon
pp. 59–68
AbstractEN:
Drilling in the floor of the Bélanger sand pit (Ontario) near Pointe-Fortune, Québec, added 3 stratigraphic units to those already exposed in the pit: a lowermost till, and an intermediate organic-bearing (?) sand-clay unit overlain by a massive lacustrine clay. The subsurface units, comprising about 70% of the stratigraphy, complete the Quaternary sequence exposed in the pit face : an organic-bearing silty sand (>40 000 years BP) unit truncated by an unfos-siliferous sand unit and overlain by the uppermost till. The overall sequence forms a continuous 18 m column of Quaternary sediments. The Pointe-Fortune sequence shows some similarities with the Trois-Rivières Quaternary series which includes the Saint-Pierre sediments >75 000 years old. In addition to stratigraphie information the combination of direct (drilling) and indirect (geophysical) methods of investigation by providing a three-dimensional picture of the subsurface has proved helpful in interpreting the stratigraphy. The geotechnical properties of a massive overconsolidated clay have been determined to facilitate the planning of future subsurface investigation.
FR:
Des forages à l'intérieur de la sablière Bélanger (Ontario) près de Pointe-Fortune, Québec, permettent d'ajouter trois unités stratigraphiques à celles déjà visibles à la surface: un till inférieur, et, en position intermédiaire, un ensemble sable-argile avec matière organique(?) recouvert par une argile lacustre. Ces trois unités comprennent près de 70% de la stratigraphie du site et sont recouvertes par une unité de sable et de sable silteux contenant de la matière organique datée à >40 000 ans. Cette dernière est tronquée par une unité de sable non fossilifère, et un till occupe le haut de la coupe. La totalité des sédiments quaternaires forment une séquence de 18 m de haut. La séquence quaternaire de Pointe-Fortune présente des similarités avec la série quaternaire de Trois-Rivières, qui inclut les sédiments de Saint-Pierre d'un âge de plus de 75 000 ans. Cette étude en plus de fournir de nouvelles données sur la stratigraphie démontre que l'utilisation conjointe de techniques directes (forages) et indirectes (géophysiques) s'avère utile à l'interprétation des données stratigraphiques en présentant une image tri-dimensionnelle du terrain. Afin de faciliter de futurs travaux de forage, nous avons établi les propriétés géotechniques de l'argile massive compacte.
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Le rocher profilé : une forme d’érosion glaciaire négligée
Jean-Claude Dionne
pp. 69–74
AbstractFR:
On propose ici d'appeler rocher profilé, une forme d'érosion glaciaire dissymétrique du plancher rocheux. Il s'agit d'une colline rocheuse de taille moyenne ayant la forme d'un drumelin et renseignant à la fois sur la direction et le sens de l'écoulement de la glace. Ces formes particulières, caractéristiques des substrats rocheux à structure monoclinale ou pseudo-monoclinale, ont été observées en Hudsonie et en Minganie. Elles correspondraient aux rocks drumlins ou roc-drumlins de certains auteurs. Ces deux expressions confuses devraient être bannies.
EN:
It is suggested to call rocher profilé (steamlined outcrop), a type of asymetrical glacial erosional landform developed in bedrock. This medium-size feature, similar in shape to a drumlin, is useful either to determine the direction and the movement of glacier flow. Such features occurring in monoclinal and sheeted bedrock structure have been observed in the Hudson Bay area and along the North Shore of the St. Lawrence. This form is probably the equivalent of the so-called rock drumlins or rocdrumlins. These two confuse terms should be avoided.
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Glacial Lake in the Richardson and Rae River Basins, Northwest Territories
Alain L. Mercier
pp. 75–80
AbstractEN:
Systematic mapping of the surficial deposits in the Richardson River basin, south and west of Coppermine, District of Mackenzie, N.W.T. has yielded strong evidence for the former existence of a glacial lake. A sequence of glacial lakes occupied an extensive portion of the basins drained by the Richardson and Rae rivers. Water bodies were trapped in this large depression to the west of Coronation Gulf by easterly retreating glacier ice. Four lake phases are recognized, each controlled by progressively lower outlets at 330 m, 260 m, 235 m and 165 m a.s.l. It is proposed that the lake which finally drained in a postglacial sea be called Glacial Lake Richardson. The former presence of the glacial lake and the associated deltas and outlets are essential elements in reconstructing the déglaciation history of the area.
FR:
La cartographie systématique des dépôts meubles du bassin de la rivière Richardson a permis de reconnaître l'existence d'au moins un lac glaciaire d'importance dans la région. Au cours de différentes phases, le lac glaciaire a occupé une partie ou une autre de la dépression topographique formée par les bassins des rivières Rae et Richardson, à l'ouest du golfe du Couronnement. Quatre phases distinctes ont été reconnues, chacune ayant été contrôlée par des exutoires à 330 m, 260 m, 235 m et 165 m a.n.m. On propose de nommer ce lac, qui s'est drainé dans la mer post-glaciaire, « Lac glaciaire Richardson ». L'identification des différentes phases du lac glaciaire a grandement facilité la détermination des modalités de la déglaciation dans la région du bassin de la rivière Richardson.
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Variations de la forme des versants le long d’un cours d’eau miniature
Louis Mathier and André G. Roy
pp. 81–86
AbstractFR:
Le long du cours d'eau principal d'un bassin-versant miniature, la forme des versants est en partie contrôlée par l'exposition et la distance de l'embouchure. Les versants exposés au SE sont plus raides, plus courts et comportent moins de segments rectilignes que ceux exposés au NW. Par contre, l'angle des versants n'augmente ni ne diminue de la tête du cours d'eau vers l'embouchure. Les versants convexes à l'amont deviennent brusquement concaves à l'aval. Ce changement morphométrique s'effectue à l'endroit où le cours d'eau cesse de s'inciser activement.
EN:
Along the main channel of a miniature drainage network, slope form is partly explained by aspect and distance from the outlet. Slopes exposed to the SE are steeper, shorter and less complex than those exposed to the NW. Slope angle, however, is unrelated with distance to the outlet while the percentage of convexity of the slopes decreases downstream. This change in slope convexity is very abrupt and it takes place where active stream downcutting ceases.
Commentaires
Comptes rendus
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Rachocki, Andrzej (1981): Alluvial fans. An attempt at an empirical approach, New York — Toronto, John Wiley, 161 p., 135 fig., 3 tabl., index, 23,5 x 15,5 cm.
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Reiger, Samuel (1983): The genesis and classification of cold soils. New York, Academic Press, 230 p., 35 fig., 15,5 x 23,5 cm, cartonné, 39$ can. (distribué par Academic Press of Canada).
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Morisset, P. et Payette, S., édit. (1983): Tree-line ecology. Proceedings of the Northern Québec Tree-Line Conference, Centre d’études nordiques, Université Laval, Collection Nordicana, no 47, 188 p., ill., 21,5 x 26,5 cm, 15$ can.