Abstracts
ABSTRACT
Prior to 1943 the Laurentide Ice Sheet was considered to have three major domes centered in Keewatin, Labrador, and Patricia (TYRRELL, 1898 a, b; 1913). FLINT (1943) argued that these centres were of only local and temporary importance and favoured a single-domed ice sheet. Despite the lack of supporting geological evidence, and despite the proposition of a Foxe Dome in the interim (IVES and ANDREWS, 1963), the single-dome concept was not seriously challenged until the late 1970's and, in fact, is still strenuously supported (HUGHES era/., 1977 ; DENTON and HUGHES, 1981). This paper extends and modifies recent conclusions that the Laurentide Ice Sheet had more than one dome at the Late Wisconsin maximum. We propose a model incorporating five domes (M'Clintock, Foxe, Labrador, Hudson, and (?) Caribou) based on the position of ice divides, ice flow patterns, drift composition, late-glacial features, postglacial isostatic recovery and free-air gravity anomalies. Our Labrador and Hudson domes closely correspond to Tyrrell's Labradorean and Patrician ice sheets; our Caribou and M'Clintock domes together with the Franklin Ice Complex over the Queen Elizabeth Islands north of the Laurentide Ice Sheet, correspond to Tyrrell's original Keewatin Ice Sheet. The style of glaciation of the Foxe Basin region was not known to Tyrrell, but our reconstruction of the Foxe Dome is in close agreement with the original proposal of Ives and Andrews. Like Tyrrell, our reconstruction is based on field evidence obtained through extensive mapping; the single dome model continues to be unsupported by geological data.
RÉSUMÉ
Avant 1943, on croyait que l'inlandsis laurentidien était constitué de trois dômes principaux centrés sur le Keewatin, le Labrador et le District de Patricia (TYRRELL, 1898 a et b et 1913). FLINT (1943) a plaidé que ces centres avaient seulement une importance locale et temporaire et il a plutôt favorisé le concept d'un inlandsis à dôme unique. Malgré l'absence de preuves géologiques, et malgré la proposition subséquente de l'existence du Dôme de Foxe (IVES et ANDREWS, 1963), le concept du dôme unique n'a pas été sérieusement remis en question avant la fin des années 70. Il est d'ailleurs encore vigoureusement appuyé par certains (HUGHES et al., 1977; DENTON et HUGHES, 1981). Cet article complète et modifie des travaux récents qui affirment que l'inlandsis laurentidien était en réalité constitué de plus d'un dôme au cours du pléniglaciaire du Wisconsinien supérieur. Nous proposons un modèle, basé sur la position des lignes de partage des glaces, les patrons de l'écoulement glaciaire, la composition des sédiments glaciaires, les formes tardi-glaciaires, les patrons du relèvement isostatique postglaciaire et les anomalies gravimétriques à l'air libre, qui fait appel à cinq dômes (ceux de M'Clintock, de Foxe, du Labrador, d'Hudson et (?) de Caribou). Nos dômes du Labrador et d'Hudson correspondent étroitement aux calottes labradoriennes et patriciennes de Tyrrell. Les dômes de Caribou et de M'Clintock avec le Complexe glaciaire de Franklin sur les îles de la Reine-Élizabeth, au nord de la calotte laurentidienne, correspondent à la calotte originelle du Keewatin de Tyrrell. Le style de glaciation de la région du bassin de Foxe n'était pas connu de Tyrrell, mais notre reconstitution du Dôme de Foxe est en accord avec la proposition initiale de Ives et Andrews.
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