Abstracts
Abstract
Wood (? Salix sp.) from a concretionary nodule found at - 43 m a.s.l. at the Green Creek, Ontario, site was dated at 9 960 ± 820 BP (GSC-2498). The carbonate concretion has an apparent age of 14 400 ± 250 BP (GSC-2530). The wood date is a maximum age for the enclosing sediment and for its cementation; the carbonate date appears anomalous. At the time of the upper limit of error for the wood date (10 780 BP) Champlain Sea stood at or above 100 m a.s.l. The true age of the wood probably is compatible with that of freswhater shells at - 53 m a.s.l. at Bourget, Ontario (10 200 ± 90; GSC-1968), and of wood at - 61 m a.s.l. at Hawkesbury, Ontario (9 860 ± 330; BGS-257). Terrace sediments at ~ 43 m a.s.l. probably are of freshwater origin. Terrestrial and freshwater flora and fauna in earlier collections of concretions from Green Creek also suggest an estuarine to freswhater environment for the enclosing sediments. Occurrence of complete skeletons of fish and other vertebrates in concretions is related to chemically induced carbonate cementation during early stages of putrefaction of soft-bodied animals. This could preserve skeletal remains through several cycles of erosion. Therefore some concretions carry fossil remains that may be allochtonous to the sediment in which they now occur.
Résumé
Un morceau de bois (? Salix sp.), prélevé dans une concrétion calcaire provenant de la terrasse de - 43 m au site de Green Creek, en Ontario, a fourni un âge radiocarbone de 9 960 ± 820 BP (GSC-2498). Les carbonates de la concrétion ont fourni un âge apparent de 14 400 ± 250 BP (GSC-2530). L’âge du bois est un âge maximal pour la mise en place des sédiments qui entourent le bois ainsi que pour la formation de la concrétion. Le résultat de la datation sur les carbonates semble anormal. L’âge maximal du bois, en se basant sur la limite d’erreur, est de 10 789 BP. À ce moment, la mer de Champlain recouvrait la région jusqu’à au moins 100 m d’altitude. L’âge réel du bois se rapproche probablement plus de celui des moules d'eau douce prélevées à - 53 m à Bourget (10 200± 90; GSC-1968) ou du bois découvert à ~ 61 m à Hawkesbury (9 860 ± 230; BGS-257). Les sédiments de la terrasse de ~ 43 m ont probablement été mis en place en eau douce. La présence d’une flore et d’une faune terrestre et d’eau douce, dans diverses concrétions provenant du site de Green Creek, suggère d’ailleurs une mise en place des sédiments dans un milieu estuarien ou d’eau douce. La présence anormale, semble-t-il, d’organismes marins, comme les squelettes de poissons, dans les concrétions est reliée à un processus chimique de la précipitation d’un ciment calcaire provoqué par la putréfaction de la chair des organismes. Ce phénomène pourrait contribuer à la conservation de fossiles fragiles au cours d’un ou même de plusieurs cycles d’érosion. Certains fossiles retrouvés dans les concrétions du site de Green Creek sont probablement allochthones aux sédiments dans lesquels ils se retrouvent.
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