Abstracts
Abstract
In several countries, consulting firms, think thanks and even government agencies spend a considerable amount of energy trying to expand the scope of public private partnerships (PPPs). Initially confined to the construction and maintenance of public infrastructures, PPPs are currently discussed and experimented with in sectors as diverse as health care provision, crime reduction, immigrants’ integration and even the organization of elections. This paper discusses the way PPPs are likely to transform the adoption of novel medical technology in countries where health care is publicly funded. I believe, however, that several ideas presented here can be useful to consider in applying PPPs to all sectors of state intervention relying on expensive technologies. In the first section, I begin by presenting the economic understanding upon which PPPs rest. I then present the simple and uncontroversial assumption that, in democratic countries, PPPs are negotiated by politicians. Withholding the rationality assumption upon which economic theory rests, I argue that rational politicians are unlikely to prefer a PPP contract appealing to a private partner, unless politicians accept occasional renegotiation of given clauses of PPP contracts. Where this occurs, however, the alleged economic efficiency of PPPs is seriously undermined. In the second section, I present a series of reasons to contest economic theory’s treatment of health technology choices as economic choices. These reasons, I suggest, made significant contributions to health technology assessment and purchase reforms. The economic reasoning behind PPPs, I conclude, poses a serious threat to these reforms.
Résumé
Dans plusieurs pays, des firmes d’experts-conseil, des instituts de recherché privés, ainsi que des agences gouvernementales consacrent temps et énergie à accroître l’étendu des partenariats public-privé (PPP) pour reconfigurer la gouvernance. D’abord limités au renouvellement et à l’entretien des infrastructures publiques, les PPP font maintenant l’objet de discussion dans des secteurs aussi divers que la gestion des soins de santé, la lutte contre la criminalité, l’intégration des immigrants et, même, dans certains cas, l’organisation d’élections générales. Le texte qui suit discute des principales conséquences que risquent d’entraîner les PPP sur le choix et l’adoption des technologies médicales de pointe dans les pays où le secteur de la santé fait l’objet d’un financement essentiellement public. Toutefois, plusieurs des idées avancées dans ce texte sont, à mon avis, pertinentes pour élargir la réflexion sur les PPP au-delà du secteur de la santé, et ainsi inclure les secteurs où l’interventionnisme soutient l’implantation et l’utilisation de technologies dispendieuses. Dans la première section, je présente l’argumentation économique sur laquelle repose traditionnellement les PPP. Par la suite, en faisant l’hypothèse simple et non contestée que les PPP, au sein d’un État démocratique, sont toujours négociés par des politiciens, je développe un argument selon lequel les politiciens rationnels sont peu enclins à privilégier un contrat avec un partenaire privé, à moins que ce contrat ne prévoit des renégociations ponctuelles de certaines de ces clauses. Or, de telles renégociations représentent des facteurs d’amenuisement de l’efficience économique de laquelle se réclament les PPP. Dans la seconde section du texte, je présente un ensemble d’arguments qui rejettent l’idée courante que les technologies de pointe dans le secteur de la santé sont des choix économiques. Ces arguments permettent, à mon avis, d’élargir la réflexion sur l’évaluation des choix technologiques dans le domaine de la santé, ainsi que sur la réforme de leurs modalités d’achat et de financement. En conclusion, j’avance que le raisonnement économique traditionnel sur lequel reposent les PPP représente une menace significative pour cette réforme.
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