Abstracts
Abstract
The sustained interest in the potential of the public-private partnership formula (PPP) to take on the challenges relating to public finance crises and a gap in infrastructure faced by several countries is fuelled by a discourse on efficiency, and by the novelty and uniqueness of the way every political entity (state, province) is managing its PPPs. The discourse surrounding PPPs, built around themes like cooperation, corporate accountability and service improvement, is replacing the language of competition that was commonplace during the late 1970s and early 1980s. To some, these discourses represent the latest chapter in “the privatization of government services”, whereas others criticize the confusion and rhetoric built around a concept in the process “of becoming just another public policy reform fad.” Inspired by a text written by Neil Bradford, we explore the outcomes of two economic innovation strategies that occurred respectively under the reign of Bob Rae’s NDP government (1990-1995) and Mike Harris’ Conservatives (1995-2002) in Ontario. Bradford makes the point that the Conservatives narrow and market-based partnership approach succeeded where the NDP’s broad partnership approach failed. This was in part due to an inadequate institutional configuration. Based on this observation, the case of Quebec will be assessed in order to determine whether there is a better institutional fit between the reengineering process being considered and the Quebec government’s potential for innovation and its state capacity.
Résumé
L’intérêt croissant qu’entretiennent de nombreux gouvernements envers les partenariats public-privé pour diminuer la pression sur les finances publiques et renouveler les infrastructures, repose d’abord sur des prétentions d’efficience (efficacité et économie), ainsi que sur la capacité des gouvernements de gérer ces nouveaux contrats. Le discours gouvernemental sur les PPP insiste longuement sur les notions de coopération, d’imputabilité et de reddition de comptes, de même que d’amélioration de la prestation des services publics, reléguant au passé la notion de concurrence qui domina le discours public durant la seconde moitié des années soixante-dix et la majeure partie des années quatre-vingts. D’aucuns considèrent le discours actuel sur les PPP comme un nouveau chapitre dans l’histoire de la privatisation des services publics, alors que pour d’autres il s’agit plutôt d’une rhétorique passagère dans l’histoire des politiques publiques et des réformes administratives. Influencé par une analyse de Neil Bradford, le texte qui suit se penche sur les résultats de deux stratégies de développement et d’innovation économiques en Ontario durant les années quatre-vingt-dix, soit celle du gouvernement néo-démocrate de Bob Rae (1990-1995) et celle des gouvernements conservateur de Mike Harris (1995-2002). Les leçons tirées de ces deux expériences, à plusieurs égards antinomiques, permettront de mieux saisir la compatibilité institutionnelle de l’État québécois pour la démarche de réingénierie mise en oeuvre en 2003, ainsi que son potentiel d’innovation économique.
Download the article in PDF to read it.
Download